Initiative locale: deux dons de 500$ à deux fondations
Transformation de la récolte pour une bonne cause: l'affaire à fait...patate
Le 19 avril dernier, Néomédia publiait un article sur Jack Thomas et Ange-Marie Delforge, un couple d’agriculteurs de Coteau-du-Lac qui cultive des patates au quotidien depuis près de 20 ans. Plutôt que de se résigner à perdre les 180 000 lb de patates produites dans leurs champs, le duo a décidé de poser un geste de solidarité envers deux causes régionales.
Les deux organismes soutenus par la paire sont la Fondation de l’Hôpital du Lakeshore et la Fondation de l’Hôpital du Suroît. Si la première a reçu un chèque de 500$ il y a quelques jours, c’est le mercredi 20 mai que la seconde en prenait possession via sa directrice générale, Michèle Cyr-Lemieux.
« Au départ, nous voulions donner nos tubercules aux centres hospitaliers du Lakeshore et du Suroît afin qu’ils les transforment et en fassent profiter leurs patients via leur repas. Mais finalement, ce n’était pas possible. On a donc décidé de remettre un don de 500$ à chaque établissement, somme issue de la vente de nos patates à des gens intéressés », raconte Ange-Marie.
En temps normal, les 180 000 lb de patates du couple prennent le chemin d’usines de transformations pour ensuite être acheminées à divers restaurants sous forme de patates frites. Mais puisque les affaires tournent au ralenti dans l’industrie de la restauration, le duo a dû conserver ses pommes de terre.
« On a décidé de vendre 3 600 poches de 50 lb, réparties en deux variétés: blanches et rouges. Celles-ci sont vendues 15 $ aux passants intéressés. On laisse un récipient pour que les gens mettent les sous et ils prennent le nombre de poches voulues. Ça a bien marché, mais ils nous en restent encore plusieurs poches (rires). D’ailleurs, la vente est toujours en cours pour les amateurs de ce légume », invite-t-elle. La ferme de M. Thomas et Mme Delforge est située au 103 chemin Saint-Emmanuel.
Plus que jamais, le couple incite les citoyens du Québec à consommer localement. « Faites l’exercice lors de vos repas de regarder ce qu’il y a dans votre assiette et de tenter de trouver ses produits ici. Sinon, demandez-vous comment il est possible de remplacer certains aliments par d’autres qui viennent de la province. Que ce soit des viandes, des légumes ou des fruits, il existe toujours une alternative près de chez vous. Encouragez le local, c’est important », conclut-elle.
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