Les recherches de causes se poursuivent
Incendie à Hudson: Un problème de nature électrique pourrait être en cause
Au lendemain de l'incendie qui a causé d'importants dommages à l'Église anglicane St-James de Hudson, le directeur du Service de sécurité incendie, Daniel Leblanc, confirme que le brasier ne serait pas d'origine criminelle, mais que la cause d'un problème électrique serait plausible.
« Le département de prévention travaille actuellement à la recherche de la cause de l'incendie, mais selon les informations qui nous ont été rapportées par les personnes sur place, il est plausible qu'un problème de nature électrique soit en cause », a-t-il confirmé à Néomédia Vaudreuil-Soulanges.
D'ailleurs, des travaux de rénovation étaient en cours dans le bâtiment central de l'Église. Selon ce qui a été rapporté par CBC, le feu aurait été déclenché par un interrupteur.
Plus de 80 pompiers provenant de neuf services de sécurité incendie ont été appelés à se rendre sur l'intervention qui s'est terminée vers 23h45 ce dimanche.
« À l'arrivée des pompiers, nous avons constaté la présence de fumé dans l’entretoit de la section centrale du bâtiment. Le feu s'est rapidement propagé à l'arrière et à l'avant, dans l'Église. Comme il y avait trois niveaux de toit, il était difficile pour les équipes de trouver le foyer de l'incendie. Nous avons dû recourir à l'utilisation d'une pelle mécanique pour enlever le toit. Heureusement, toute la structure de pierres et le clocher sont toujours debout », ajoute M. Leblanc.
Près de 200 ans d'histoire
L'Église anglicane St-James a été construite en 1842 par des maçons et des charpentiers de la région. Sa tour de pierre a elle été complétée en 1845.
D’abord construite pour être une église modeste, les nombreuses transformations subies entre 1842 et 1888 en ont fait une église imposante. Cet édifice en pierres aux proportions harmonieuses et classiques démontre le savoir-faire de ses concepteurs. Son style architectural est librement inspiré du Regency Gothic développé en Angleterre au début du 19e siècle.
Le premier office religieux y a été célébré en 1849 par le révérend James Pyke qui compte, dans sa lignée de descendant, la mairesse actuelle de Hudson, Chloé Hutchison.
Bien que l'Église ait subi d'importants dommages, plusieurs artefacts relatant l'histoire de l'Église et de la congrégation ont pu être sauvés.
« Nous avons été en mesure de préserver l'intégrité des vitrines de l'Église. Dans la salle arrière se trouvaient beaucoup de peinture et de pièces historiques. Heureusement, nous avons été capables d'en relocaliser une bonne partie », conclut le directeur Daniel Leblanc.
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