La résidence sur la rue du Printemps a été criblée de balle de plombs
Une famille de Saint-Lazare inquiète après avoir été victime d'un méfait violent
« Mes enfants méritent de se sentir en sécurité dans leur propre maison », voilà le seul souhait de Laura Sellitto dont la résidence, située sur la rue du Printemps à Saint-Lazare, a fait l’objet d’un acte violent de vandalisme le 8 avril dernier.
Au cours de cette soirée, entre 20h et minuit, le domicile familial a été atteint par six projectiles de plombs, ce qui a brisé toutes les fenêtres situées en façade de la résidence. Deux des coups ont touché la fenêtre de la chambre d’un de ses enfants, fort heureusement, sans conséquences. Notons que la famille n'était pas présente dans la résidence plongée dans le noir au moment des faits.
« Ce soir-là, notre quartier était touché par une panne électrique et ma fille a quitté notre résidence vers 21h30. Tout était correct à ce moment-là. À son retour, vers minuit trente, elle a remarqué des impacts de balle dans la fenêtre de la porte d’entrée. Comme il faisait noir, ce n’est que le lendemain matin que nous avons constaté l’ampleur des dégâts», raconte la mère de famille de trois enfants âgés entre 18 ans et 9 ans.
Pas d’indices à ce jour sur le ou les auteurs de ce méfait
Le lendemain de l’incident, la famille remarque six impacts de balles dans les fenêtres de la résidence. « On ne sait évidemment pas qui a posé cet acte de vandalisme. Des voisins ont vu des gens courir dans la rue ce soir-là, mais on n’en sait pas plus. Il faisait noir et de ce que l’on sait, personne n’a rien vu ni entendu. Nous n’avons pas été la cible de menaces et nous n’avons pas de problèmes avec notre voisinage », clame la femme qui demeure dans ce secteur de Saint-Lazare depuis 15 ans. Avec son mari, ils s’y sont établis pour la tranquillité des lieux qui, pour eux, était l’endroit idéal pour élever leurs enfants.
« En 15 ans, nous n’avons jamais eu de problèmes de la sorte. Présentement, on doit s’occuper de la réclamation aux assurances et on ne sait pas encore si on pourra se faire dédommager. Est-ce que cet acte a été commis par des gens intoxiqués? Étions-nous visés personnellement ou si la maison a été choisie au hasard? Ce sont toutes des questions dont les réponses demeurent inconnues pour le moment», confie-t-elle.
Depuis l’incident, ses enfants de 18 ans, 15 ans et 9 ans ont peur de rester seuls à la maison. « Ça n’a pas de sens. Ce n’est pas normal. Avant ce geste, on trouvait que le quartier était paisible et qu’on y était bien. Cet acte n’a pas que des répercussions visibles, mais psychologiques également. Est-ce qu’on a songé à déménager? Oui, ça nous a traversé l’esprit. On ne le fera pas, mais disons qu’on ne fait plus confiance à personne. On espère que ça ne se reproduira pas. C’est injuste. Nous sommes de bons citoyens. On ne méritait pas ça», constate-t-elle.
Elle implore toute personne qui aura des informations sur cet acte à parler. « On aimerait que le coupable se dénonce, s’excuse et nous aide à défrayer les coûts pour le remplacement des fenêtres. Mais je ne sais pas si on le ou les responsables seront identifiés.»
À la suite de ce méfait, la famille a porté plainte à la Sûreté du Québec. De son côté, le porte-parole du corps de police, Louis-Philippe Ruel confirme qu'une enquête est en cours en lien avec ces faits.
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