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Conférence

Écoresponsabilité: Des passionnés en discutent

durée 07h30
5 novembre 2022
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La conférencière l’admet dès le départ : « On ne peut pas tout faire du jour au lendemain, on doit trouver un équilibre entre nos capacités et nos urgences ». Ainsi s’exprime Camille Defoly, conférencière pour Jour de la terre Canada, association créée en 1990 et qui offre plusieurs conférences sur l’écoresponsabilité.

Plusieurs passionnés s’étaient donné rendez-vous mercredi soir pour la conférence : J’adopte un mode de vie écoresponsable à la Bibliothèque Guy-Godin de Ville de L’Île-Perrot. Celle-ci se divisait en quatre volets : Je mange, Je me déplace, Je me loge, Je consomme.

Deux conseillers municipaux ont tenu à y assister: Pierre-Yves L’Heureux et Gabrielle Labbé, entre autres présidente de la Table Environnement durable et embellissement à VIP. Gérard Caron, un résident, reconnu en 1987 pour un projet lié à l’environnement par le contrôle de l’herbe à poux, nous a également joints et partagé un peu de son savoir. Une participante a expliqué son intérêt ainsi : « Je fais du compost; j’ai des petits-enfants qui s’en viennent. »

Les sujets à l’honneur ont permis aux gens présents en personne et virtuellement d’en apprendre davantage sur les défis qui nous attendent et les projets qui se développent de plus en plus, pour en arriver à faire de nouveaux pas, en lien avec les thèmes de la conférence :

JE MANGE : Au Québec, il existe une quinzaine de groupes de glanage qui permettent que des dizaines de fruits et de légumes soient récoltés au profit des organismes alimentaires, des cueilleurs et des producteurs. D’ailleurs, soulignait Mme Delosy, en France, il est maintenant légal de glaner, c’est-à-dire de ramasser les fruits et légumes tombés par terre ou laissés par terre, pour un usage personnel.

Le tiers de ce qui est produit au Québec est jeté et, de ce tiers, les deux tiers sont encore consommables. Ce qu’on jette le plus : 45 % en fruits et en légumes; et le 2e coupable se trouve dans les restes de table : on sert de trop grosses portions. C’est ainsi qu’on vise l’utilisation intelligente du frigo : avant de faire l’épicerie, on se demande : « Qu’est-ce que j’ai déjà? »; on concocte au moins une fois par semaine un repas vide-frigo et on vide le congélateur avant de ne plus avoir d’espace.

JE ME DÉPLACE : Du coté transport, on confirme que 45 % des GES proviennent du transport et que 77 % de tous les véhicules au Québec sont maintenant ce qu’on appelle des camions légers. En contrepartie, nous sommes la province du Canada qui compte le plus de bornes rechargeables avec 6000 bornes électriques; dont certaines assurent la pleine charge en 20 minutes.

Nous sommes aussi à l’avant-garde pour le recyclage des batteries de ces véhicules électriques. Il faut cependant comprendre que cela prend 10 ans pour amortir le coût environnemental de construction des voitures électriques. Donc, on ne s’en sort pas : il faut diminuer l’usage de la voiture. Pour y arriver, on propose le 3-7; faire à pied tout ce qui est à 3 km de distance et en vélo tout ce qui est à 7 km de distance. On n’oublie pas l’optimisation des déplacements, le 2-3 en 1, le covoiturage, et le respect de la vitesse pour optimiser l’économie du pétrole.

JE ME LOGE : Le top 3 des dépenses se situe dans le chauffage-climatisation, l’eau chaude et les électroménagers. On économise en évitant les fuites de chaleur – 25 % des coûts; les charges fantômes – 10 % des coûts (on débranche); et on épargne 7 % en chauffage pour chaque degré soustrait au thermostat. On fait réparer nos électroménagers et on essaie de les garder longtemps.

En France, on oblige maintenant les constructeurs à inscrire un indice de réparabilité de 1 à 5 sur les électroménagers. Une pratique qui sera peut-être adoptée ici éventuellement. On lave bien sûr à l’eau froide quand c’est possible et pour nettoyer, on utilise des concoctions maison (vinaigre, jus de citron, bicarbonate de soude, sel, alcool ménager) qui sont vraiment moins dommageables que les détergents abrasifs qui ne peuvent malheureusement pas disparaitre complètement via le traitement des eaux usées.

JE CONSOMME : On questionne nos achats et nos besoins; on récupère et on réutilise, on choisit des tissus qui ont moins d’impact, on magasine le seconde main. On essaie de partager des outils; par exemple, on n’a pas besoin d’une scie sauteuse à tous les jours : on peut l’acheter à plusieurs.

Il existe de plus en plus de groupes d’entraide et de partage sur Facebook qui sont relativement faciles à retracer ; il y a même des bibliothèques d’outils qui ont été ouvertes au Québec. L’idée première, c’est de développer le réflexe du partage.

Changer les réflexes, voilà la mission de Jour de la Terre Canada. Les deux autres conférences disponibles actuellement sur jourdelaterre.org sont : Je mange de façon durable et J’aime ma poubelle et je la quitte. Si vous avez la chance d’assister à l’une de ces conférences, ne la ratez pas. 

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