Négociations 2023
Le personnel de soutien scolaire rappelle ses demandes au gouvernement
Le personnel de soutien scolaire travaillant dans les commissions scolaires francophones rappelle ses demandes sectorielles en effectuant une plantation du visuel On est là! devant les bureaux du Centre de services scolaire des Trois-Lacs et plusieurs autres établissements.
« Nous avons des enjeux spécifiques pour le personnel de soutien scolaire dont il faut tenir compte dans le cadre des présentes négociations « on a encore sept personnes sur 10 qui n’ont pas de postes à temps complets », déclare Éric Pronovost, président de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ). Il poursuit : « il faut rendre les postes plus attrayants pour que les gens décident de travailler en éducation et y rester. »
« Il faut aussi s’assurer que le personnel de soutien obtienne de meilleures conditions de travail afin d’offrir un service à la hauteur des besoins des élèves, ce qui pourrait du même coup avoir pour effet d’attirer et de garder des travailleurs dans nos rangs », déclare EricVézina, président du Syndicat du personnel de soutien scolaire des Trois-Lacs SPSTL-CSQ.
Salaire moyen
Le salaire moyen du personnel de soutien scolaire est la moitié de celui des travailleuses et des travailleurs de la province. « Avec 26 484 $ par année, c’est très difficile de contrer la hausse du prix des aliments et du coût de la vie, il faut changer ça, sinon la pénurie de main-d’œuvre va atteindre des niveaux records dans nos établissements scolaires, ce qui va amener encore plus de bris de services », soutient M. Pronovost.
Augmenter les heures
Le problème de la pénurie de personnel représente un enjeu majeur pour les membres de la FPSS-CSQ. Nous réclamons des mesures bien précises pour améliorer l’attraction et la rétention du personnel. « Cela passe par des emplois de qualité avec des postes à temps complet, la fin des horaires brisés, la valorisation de tous les emplois de soutien scolaire et la conciliation famille-travail. Il faut des gestes concrets ainsi qu’une écoute active du gouvernement pour régler ces problèmes », conclut Éric Pronovost.
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