Le NPD demande au gouvernement libéral de se tenir debout pour les producteurs laitiers du Canada.
«Le gouvernement Trudeau doit se tenir debout face à l’administration Trump» Anne Quach

Par Salle des nouvelles
À la suite de commentaires formulés par le président américain Donald Trump, le NPD demande au gouvernement libéral de se tenir debout pour les producteurs laitiers du Canada.
La députée de Salaberry—Suroît, Anne Minh-Thu Quach, demande au gouvernement de Justin Trudeau d’envoyer un message clair aux États-Unis, de s’engager à protéger le système de gestion de l’offre et de résoudre la crise du lait diafiltré.
« Les gouvernements conservateurs et libéraux n’ont pas suffisamment soutenu nos agriculteurs. On peut penser aux traités de libre-échange où la gestion de l’offre est toujours utilisé comme moyen de négociation. On peut penser au lait diafiltré qui appauvrit les agriculteurs de l’ouest de la Montérégie, a déploré Anne Minh-Thu Quach. La gestion de l’offre ne doit pas faire partie des concessions et le gouvernement Trudeau doit se tenir debout face à l’administration Trump pour faire respecter les règles canadiennes sur le lait.»
En début de semaine, le président Américain, Donald Trump, prononcé un discours dans lequel il promettait aux producteurs laitiers de l'état du Wisconsin, la révision des accords commerciaux avec l'industrie laitière canadienne. Accords qu'il considère injustes.
Les producteurs laitiers du Wisconsin se plaignent de perdre des parts de marché à cause des efforts de l'industrie laitière canadienne pour diminuer le prix de son lait diafiltré.
La protection de la gestion de l'offre doit être garantie
Le NPD a régulièrement demandé aux libéraux de donner aux producteurs des garanties selon lesquelles la gestion de l’offre sera protégée dans le cadre de la renégociation de l’ALENA. Les libéraux sont demeurés pratiquement silencieux quant à leurs priorités dans toute future négociation.
« Justin Trudeau doit être clair : on ne touche pas à la gestion de l’offre, a ajouté Ruth Ellen Brosseau. Cela va au-delà des réductions tarifaires – il en va de la force de notre économie, de la santé de nos industries, de la sûreté de la nourriture que nous mangeons et de la viabilité de nos fermes familiales locales. »
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