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Repêché par les Alouettes

Un petit rêve devenu réalité pour un grand joueur de football de Pincourt

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10 mai 2022
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Stéphane Tremblay
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Par Stéphane Tremblay, Journaliste

Depuis qu’il a chaussé ses premiers petits souliers à crampons à l’âge de 6 ans, Tysen-Otis Copeland de Pincourt en a parcouru du terrain, lui qui vient d’être repêché dans la ligue canadienne de football. 

Il a entendu prononcer son nom à la quatrième ronde (33e au total). L’équipe qui l’a sélectionné, son équipe favorite, l’équipe de sa jeunesse, l’équipe des Québécois : les Alouettes de Montréal.

« C’était mon choix numéro un. Jouer professionnellement devant ma famille était mon rêve », s’exclame-t-il, encore fébrile au bout du fil, lundi soir. 

Ce colosse de 6,1, 200 livres, savait qu’il serait repêché, mais quand et par qui, demeuraient un mystère. 

« Toutes les équipes de la ligue, sauf Calgary, m’avaient démontré de l’intérêt. Mais Montréal, quelle chance », a-t-il répété, enthousiaste. 

Cette chance, il ne l’a pas volée. Ironie, il était toujours le plus petit de son équipe lorsqu’il était jeune. Il a persévéré et mis en pratique les judicieux conseils de son père, qui a été son entraîneur jusqu’à l’âge de 12 ans.

Au secondaire, il était déjà un joueur important avec les Intrépides du Chêne-Bleu. 

Au cégep, devenu plus grand, plus costaud, il est devenu un produit de premier plan de la formation de John Abbott. C’est à ce moment qu’il a su qu’il serait « pro » un jour. 

Cette année, Copeland portait l’uniforme des Carabins de l’Université de Montréal.  Malgré une blessure, qui l’a tenu sur les lignes de côté une partie de la saison et des éliminatoires, il a réalisé deux interceptions et 20,5 plaqués.

Un modèle

« Je suis vraiment content d’être le premier de mon école secondaire à être repêché dans la LCF. Je veux être un modèle pour les jeunes et leur dire de ne pas abandonner, car oui on peut aspirer au grand honneur même si on vient d’une petite place ».

« Mes entraîneurs m’ont beaucoup aidé à m’améliorer dans tous les aspects du jeu. Si je deviens un « Als », je vais leur en devoir une », renchérit-il. 

Deux autres personnes qui ont toujours été là pour lui, l’encourager, le supporter et défrayer le coût des inscriptions:  ses parents. Tony et Marie, qui habitent toujours Pincourt, sont bombardés de messages de félicitations à l’endroit de leur fils, la nouvelle « petite vedette » de la localité.

D’ailleurs, c’est en famille qu’il a vécu ce moment très spécial dans la vie d’un footballeur. 

« Nous étions tous dans le salon avec mes grands-parents, mes parents, mes frères, mes cousins et ma tante pour regarder le repêchage à la télévision. Au même moment où j’ai vu mon nom apparaître à l’écran, Danny Maciocia m’a appelé. C’était spécial de célébrer avec toute ma famille ».

« Ma famille m’a toujours soutenu et encore aujourd’hui, ils sont là pour moi lorsque je dois prendre des décisions importantes ». 

Parlant de décisions importantes, Tysen en aura toute une à prendre l’an prochain. En fait, la décision finale ne lui reviendra pas, mais c’est lui qui pourra forcer la main à la direction des Alouettes de le garder au camp d’entraînement.

Chose certaine, il sera prêt à faire le grand saut. Le jeune homme de 24 ans s’impose un entraînement quasi militaire. Six jours sur sept à l’entraînement, 4 séances au gym par semaine, trois sessions de course d’endurance, parfois deux fois par jour. C’est une machine.

De plus, il ne déroge pas d’une alimentation saine et équilibrée. « Je calcule mes calories, mes protéines et mon taux de gras. Une diète sévère ».

Sa vitesse, sa marque de commerce

Cette discipline de fer ne date pas d’hier. Depuis que Tysen-Otis Copeland a décidé de cesser de botter un ballon rond de soccer pour attraper un ballon ovale de football, il a toujours mis en avant sa passion du sport au lieu de « faire le party ».

Sur le terrain rectangulaire de 100 mètres, sa plus grande force est sa versatilité. Sa vitesse, son physique athlétique et sa combativité, trois autres éléments clés pour non seulement obtenir un poste avec Alouettes, mais s’assurer de durer.  

« Je peux jouer à plusieurs positions. Ma préférée est celle de demi de coin. J’aime compétitionner », clame le cadet de la famille. 

« Je joue au football parce que mon grand frère jouait avant moi » 

Si jamais, il est retranché au camp des Alouettes, Tysen retournera finir son parcours universitaire sur la brigade défensive des Carabins. Encore une fois, il devra courir avec le ballon, protéger son quart-arrière et frapper ses adversaires, sans se blesser.  

NFL, pourquoi pas

Maintenant que Copeland est à un pas de franchir la ligne des buts et d’y aller de sa petite danse avant la transformation d’un « touchdown »  de sept points avec les Oiseaux, il a le droit de rêver à son ultime rêve, la NFL, la ligue du football américain aux faramineux salaires.

« Je joue au football pour le fun et parce que j’aime ça. L’argent est secondaire », de dire celui qui étudie en génie électrique. 

Pour l’instant, il veut simplement savourer sa sélection, fier de son parcours. Et avec raison.

 

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