Réseau de la santé
Le SCFP souhaite un nouveau contrat de travail avant la grève prévue les 21,22 et 23 novembre
Malgré la non-avancée des négociations, M. Boudrias (à droite) espère qu’une entente surviendra avant les trois prochains jours de grève
À quelques pas de M. Boudrias et ses collègues, les employés du CISSS de la Montérégie-Ouest affiliés à l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) étaient eux aussi en moyen de pression
Depuis 4h ce matin et jusqu’à 9h ce soir, près de 800 employés du CISSS de la Montérégie-Ouest affiliés au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) sont en grève devant le centre hospitalier du Suroît. Entrevue avec Jessy Boudrias, vice-président Suroît au sein de l’organe syndical.
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Au total, à travers la Montérégie, ce sont 6 000 travailleurs du CISSSMO qui bravent le froid et font du piquetage dans 50 lieux de la région en ce lundi 6 novembre pour manifester leur mécontentement devant la lenteur des négociations.
Au quotidien, le CISSS de la Montérégie-Ouest offre des services de Rigaud jusqu’à Sorel-Tracy, notamment en ce qui a trait aux ressources intermédiaires.
« Les négociations n’avancent pas. On a décrété trois jours de grève les 21, 22 et 23 novembre prochains selon le même horaire pour faire bouger les choses. Quand nous sommes dehors en train de manifester, les services où sont affectés nos membres, comme l’entretien ménager, la cuisine, les soins aux patients (préposé aux bénéficiaires) et le travail de bureau roulent au ralenti. Ce n’est pas ce qu’on veut, mais on n’a pas le choix », lançait-il lorsque rencontré sur la ligne de piquetage plus tôt ce lundi.
Le SCFP déplore la stagnation des négociations avec le gouvernement. « On a envoyé nos demandes il y a déjà un bout et ils ont fait une contre-offre. Par la suite, on a raccourci la liste de nos demandes, mais on n’a pas eu de réponses de leur part. La dernière offre visait une hausse de 10,3 % sur cinq ans, ce qui est trop peu de notre point de vue. On aimerait obtenir 21% sur trois ans ou 18% sur cinq ans pour répondre à la hausse de l’inflation », résumait-il.
Malgré la non-avancée des négociations, M. Boudrias espère qu’une entente surviendra avant les trois prochains jours de grève. « Quand nous avons annoncé la grève de ce matin, le gouvernement nous a fait une offre. On espère que l’effet sera le même maintenant qu’on a confirmé notre intention de tenir trois jours de grève plus tard en novembre. Il est temps que le gouvernement réalise qu’il doit faire quelque chose maintenant pour régler notre conflit de travail », concluait-il.
À quelques pas de M. Boudrias et ses collègues, les employés du CISSS de la Montérégie-Ouest affiliés à l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) étaient eux aussi en moyen de pression.
Ils étaient 300 à manifester devant l’hôpital du Suroît et 3 200 à faire de même dans une douzaine de sites aux quatre coins de la Montérégie. Au total, ce syndicat compte 67 000 membres formés de travailleurs occupant des postes de techniciens, d’ergothérapeutes, de psychologues et autres.
La dernière offre du gouvernement aux représentants de l’APTS faisait état d’augmentations salariales de 9% sur cinq ans.
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