Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec
Marché immobilier: un premier trimestre à la hausse dans Vaudreuil-Soulanges
Selon le plus récent rapport publié par L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), les ventes résidentielles dans Vaudreuil-Soulanges se chiffraient à 439 au premier trimestre de 2024, soit une hausse de 9 % par rapport au même trimestre en 2023.
Le secteur de l'île Perrot comprenant les villes de L'Île-Perrot, Pincourt, Terrasse-Vaudreuil et Notre-Dame-de-l'Île-Perrot est celui ayant connu le plus grand nombre de ventes avec 132 transactions soit une hausse de 45% par rapport au même trimestre en 2023.
Suit avec 112 ventes, Soulanges-Sud (Coteau-du-Lac, Pointe-des-Cascades, Les Cèdres, Les Coteaux et Saint-Zotique), ce qui représente une hausse de 26%.
À l'inverse, les secteurs de Vaudreuil-Dorion et Saint-Lazare - Hudson ont tous deux enregistré des diminutions de 20% et 3% avec respectivement 102 et 93 transactions.
Au niveau des prix, sur l'ensemble du territoire de Vaudreuil-Soulanges, le prix médian des résidences unifamiliales se chiffrait, à la fin du premier trimestre à 566 000 $, soit 6% plus élevé qu'à pareille date en 2023, alors qu'il est demeuré plutôt stable à 343 500 $ pour les copropriétés.
Stabilisation des mises en chantier pour 2024
Pour sa part la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), prévoit, pour la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, une stabilisation des mises en chantier.
« Des conditions plus favorables se pointent maintenant à l’horizon avec la baisse progressive du taux directeur attendue au cours des prochains trimestres. En 2024, les mises en chantier devraient demeurer plutôt stables par rapport à 2023, ce qui mettrait fin à la chute observée au cours des deux dernières années », pouvons-nous lire dans le plus récent rapport publié le 4 avril.
La SCHL prévoit également un décalage entre la planification de nouveaux projets immobiliers et les premières pelletées de terre. Une réelle reprise de la construction résidentielle pourrait n’être observée qu’à partir de 2025.
« Les mises en chantier de logements locatifs resteront le moteur de la construction résidentielle. Le taux d’inoccupation des logements destinés à la location est faible, les besoins sont grands et la demande va encore croître. Les promoteurs restent à l’affût des occasions d’affaires, notamment dans certains secteurs de banlieue où le coût des terrains facilite l’aménagement de nouveaux projets immobiliers ».
Plus les conditions de financement s’amélioreront à court et moyen terme, plus le rythme de construction de logements locatifs pourra reprendre de la vigueur, selon la SCHL.
Le regain des mises en chantier du côté des copropriétés sera plus lent. La hausse des prix et des coûts de financement a affaibli la demande à la fois des propriétaires-occupants et des investisseurs.
Enfin, les mises en chantier de maisons individuelles, jumelées et en rangée devraient demeurer relativement stables en 2024. Même si la demande se raffermit, les terrains disponibles pour les projets d’immeubles de faible densité demeurent plutôt rares et chers, ce qui maintient les prix élevés et restreint le bassin d’acheteurs potentiels.
Le marché locatif restera sous tension
Avec le ralentissement des mises en chantier d’appartements observé en 2022 - 2023, le nombre de nouvelles unités achevées cette année sera en baisse selon les analystes de la SCHL.
Moins de 13 000 logements destinés à la location pourraient s’ajouter au parc locatif en 2024, contre près de 16 500 en 2023 (de juillet de l’année précédente à juin de l’année courante). Mais la demande de logements locatifs va continuer de progresser en raison de la croissance de la population et des difficultés persistantes liées à l’accession à la propriété.
La SCHL s'attend également à une autre baisse du taux d’inoccupation des logements locatifs dans la grande région de Montréal. De 1,5 % en octobre 2023, il descendra à près de 1 % d’ici octobre 2024.
« Ces conditions de marché sont propices à une nouvelle hausse marquée des loyers en 2024. De plus, la croissance rapide des coûts d’exploitation l’an dernier (frais d’entretien, taxes municipales, etc.) aura encore un impact à la hausse sur les loyers. L’abordabilité du marché locatif restera un grand défi au cours des prochaines années à Montréal alors que la rareté des logements disponibles perdure, surtout pour les logements dans les gammes inférieures de loyers », conclut le rapport.
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