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Commission scolaire Lester-B-Pearson

Aucune conséquence pour l'enseignant qui vendait les oeuvres de ses élèves

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3 avril 2025
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Jessica Brisson
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Par Jessica Brisson, Éditrice adjointe

L'enseignant d'arts plastiques de l'école secondaire Westwood Jr. qui vendaient les oeuvres de ses élèves, à leur insu, s'en tire sans conséquences. C'est du moins ce que révèle une l'enquête menée par la Commission scolaire Lester-B-Pearson.

Mario Perron avait fait les manchettes en février 2024 après que des élèves aient découvert que leurs oeuvres avaient été utilisées par l'enseignant pour vendre de la marchandise allant des chandails, aux tasses à café en passant par des boitiers pour iPhone, sur la plateforme Pixels et Fine Art America.

Dans un communiqué publié mercredi après-midi, la commission scolaire a indiqué qu’après avoir mené une enquête interne, elle a conclu que l’enseignant avait « commis une erreur de bonne foi » en mettant en ligne les dessins des élèves.

Dans les jours suivant les allégations, plusieurs parents avaient intenté une poursuite civile contre Perron et la Commission scolaire Lester B. Pearson, réclamant plus de 1,5 million de dollars en dommages moraux et punitifs pour violation présumée de la propriété intellectuelle. Le nombre de plaignants avait grimpé à 14, qui exigeaient également des excuses officielles et le retrait des œuvres du site web de l’enseignant.

« Il a expliqué que les dessins avaient été mis en ligne uniquement et strictement dans le cadre d’une activité éducative visant à apprendre les techniques d’édition photo numérique, activité qui n’a finalement jamais eu lieu en raison des événements relatés dans la poursuite », précise le communiqué.

La CSLBP affirme que Perron n’a jamais eu l’intention de vendre les œuvres des élèves.

« Il a expliqué qu’au moment du téléversement des images sur le site Pixels / Fine Art America, il n’avait pas remarqué que les paramètres prédéfinis pour la commercialisation de ces images étaient activés. Par conséquent, c’est à son insu que des reproductions ou des produits dérivés des dessins de ses élèves ont été proposés à la vente sur sa page Pixels / Fine Art America », poursuit le communiqué.

L’opérateur des sites web a confirmé aux responsables scolaires qu’aucune vente des dessins d’élèves n’avait été réalisée et que Perron « n’avait reçu aucun argent en lien avec ces œuvres ».

« La commission scolaire et l’enseignant s’excusent pour la situation vécue par les élèves et leurs parents, tout en réitérant qu’il s’agissait d’une erreur commise de bonne foi dans le cadre d’une activité éducative, sans aucune mauvaise intention », conclut le communiqué.

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