Jean-François Belleau reviendra devant le juge en mars prochain
Condamné à 27 mois de prison en 2018, il est de retour en Cour
Un Campivallensien qui a écopé d'une peine d'emprisonnement de 27 mois en 2018 pour des crimes de nature sexuelle était de retour devant la juge Mylène Grégoire ce mercredi 8 janvier.
Les faits reprochés à Jean-François Belleau, père de trois enfants, en ce début de nouvelle année découlent de l'article 264 du Code criminel qu'on peut résumer par le fait d'avoir proféré des menaces de mort ou de blesser une autre personne. L'identité de la victime, ni même son lien avec l'accusé n'ont pas été dévoilés lors de la comparution.
Pour ce dossier, l'accusé devra à nouveau se présenter au Tribunal le 5 mars prochain. « Une rencontre est prévue dans ce dossier à la fin janvier, alors c'est pourquoi, on vous demande de pouvoir le reporter au début du mois de mars», a indiqué à la juge Mylène Grégoire, l'avocat de l'accusé Me Martin Pilotte. Il n'a pas été permis d'en apprendre plus sur ce rendez-vous lors du passage de l'accusé devant la Cour.
Un accusé au passé judiciaire chargé
En octobre 2018, Jean-François Belleau a écopé d'une peine de 27 mois d'emprisonnement pour s'être reconnu coupable de contacts sexuels et de contacts sexuels sur une personne mineure. Sa victime avait 13 ans et les agressions s'étaient produites alors que la victime demeurait sous le même toit que lui.
Les attouchements s'étaient produits à trois endroits dans Salaberry-de-Valleyfield et au camping Lac-des-Pins. À ce moment, la victime avait entre 12 et 15 ans.
Au moment de prendre le chemin du pénitencier, M. Belleau était père de trois enfants âgés de 2, 4 et 14 ans. Il a été déclaré sexuel à perpétuité à la suite de cette condamnation.
L'homme possède plusieurs antécédents judiciaires en matière de stupéfiants, de recel, de conduite dangereuse, de conduite avec les capacités affaiblies et de menaces.
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