Elle est accusée du meurtre de son fils de 5 ans
Un retour en Cour prévu en décembre pour Karyne Légaré
Karyne Légaré, cette mère de Coteau-du-Lac accusée du meurtre prémédité de son enfant de 5 ans, était de retour devant la Cour ce vendredi 22 novembre au Palais de justice de Salaberry-de-Valleyfield. C'est par visioconférence, en direct du Pénitencier Leclerc de Laval où elle est détenue depuis son arrestation qu'elle a comparu devant le juge Joey Dubois.
La mère de 29 ans, dont l'identité peut désormais être dévoilée suite à la levée de l'ordonnance de non-publication, a confié sa défense à Me Olivier Béliveau. Les faits qu'on lui reproche se sont produits dans une résidence du chemin du Fleuve à Coteau-du-Lac le 18 septembre dernier. À la suite du crime, deux personnes, dont l'accusée, se trouvaient sur les lieux et ont été transportées vers un centre hospitalier. Il a d'ailleurs été rapporté que la mère aurait tenté de mettre fin à ses jours après la découverte du corps de l'enfant.
Des membres de la famille Légaré étaient présents en visioconférence pour assister à sa comparution.
« Nous avons reçu une divulgation supplémentaire contenant majoritairement l'essentiel de la preuve plus tôt ce matin de la part de la Couronne. Je vous demanderai donc de reporter le dossier en décembre afin que je puisse en prendre connaissance pour être en mesure de prendre position à la prochaine date », précisait Me Béliveau.
Pour sa part, son vis-à-vis qui représentait le ministère public, Me Patrick Cardinal a précisé que quelques autres éléments de preuve, comme des photos et un rapport, seront acheminés éventuellement à la défense afin de compléter le dossier. « Il n'est pas impossible qu'une requête de remise en liberté soit déposée d'ici la prochaine date de comparution.» Il n'a pas dévoilé la position de la Couronne sur le sujet.
Les deux procureurs se sont entendus pour que le dossier revienne devant le Tribunal le mardi 17 décembre prochain par visioconférence.
Rappelons que désormais l'accusée peut contacter ses parents, en plus de ses deux soeurs. Elle ne peut toutefois pas contacter son ex-conjoint, le père de la petite victime.
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