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C’est sous une salve d’applaudissements et la ritournelle «Olé olé olé olé olé» qu’on entend souvent dans les arénas de la province que la candidate du Bloc Québécois, Claude DeBellefeuille, s’est adressée aux militants présents à La Baraque après sa victoire convaincante lors de la 45e élection générale, ce lundi, vers 23h15. 

L’élue entame donc son 7e mandat en carrière, son troisième consécutif, avec la même passion et la même volonté de défendre les intérêts du comté de Beauharnois-Salaberry-Soulanges-Huntingdon (BSSH).

Parmi les supporteurs de la politicienne qui se trouvait dans la foule, on peut nommer les conseillers municipaux de Salaberry-de-Valleyfield, Stéphane Leduc, France Chenail, Lyne Lefebvre et le maire Miguel Lemieux.

Tout au long de la soirée, les militants étaient bruyants et faisaient entendre leur mécontentement ou leur ravissement lorsque les résultats s'affichaient sur les trois écrans de télévision du restaurant. 

« C’était ma septième campagne et sans doute l’une des plus belles. Je n’ai jamais eu autant de bénévoles, soit 150. Ce sont des gens de coeur et généreux qui ont permis d’alimenter notre machine qui fait bien des jaloux en raison de son efficacité. Mes bénévoles sont des personnes qui donnaient de leur temps sans compter, et ce, avec une conviction profonde», lançait-elle d’entrée de jeu entourée de son équipe.

Elle a aussi eu un bon mot pour les donateurs qui lui ont permis d’avoir une belle campagne. « On a amassé plusieurs milliers de dollars, ce qui a fait en sorte qu’on a pu s’afficher sur les réseaux sociaux et faire imprimer plusieurs affiches. Merci à eux, merci à vous, car plusieurs personnes dans cette salle ont fait un don (rires)», ajoutait-elle.

Elle a aussi remercié ses proches. « Quand on est une députée très présente sur le terrain, ça signifie qu’on est rarement à la maison et que nos proches doivent nous partager avec les autres, Merci à mes enfants, mes petits-enfants, mon père, mes soeurs, ma filleule et mon mari d’accepter de le faire au quotidien. Pendant cette campagne, j’ai été 37 jours sur le terrain sans arrêt.»

Puis, elle s’est adressée aux électeurs. « J’ai tellement reçu de mots gentils de la part des gens comme ne lâche pas et je t’aime, surtout dans Salaberry-de-Valleyfield et Beauharnois. Les gens me reconnaissaient et m’appelaient Claude . On voulait une campagne dans le plaisir et on a réussi grâce à mes deux collaboratrices depuis 2006 comme Louise Laître et Lyne Lefebvre. Merci à mon exécutif pour leur engagement dans la campagne.»

Elle a aussi souligné l’implication sans faille de son équipe dans les derniers jours. « Quand je suis à Ottawa, les affaires continuent à mon bureau de campagne. Pendant une campagne électorale, les choses ralentissent en temps normal. Mais pas cette fois-ci. On a continué d’aider les gens et le bureau n’a jamais fermé. Puis, mon équipe venait faire du bénévolat pour la campagne après leurs heures de  travail. Ils ont travaillé 12 heures sept jours sur sept pendant les 37 derniers jours. Merci.»

La députée s’est dite fière d’avoir menée une campagne axée sur des enjeux locaux. « On connaît les besoins de la région et du comté. Pour le moment, tout indique qu’on aura un gouvernement minoritaire et que le Bloc Québécois aura la balance du pouvoir. Les Québécois ont gagné une voix forte à Ottawa pour défendre leurs intérêts et travailler avec ceux qui voudront le meilleur pour notre province. J’ai hâte de retourner à Ottawa pour que la voix du Québec retentisse partout au Canada.»

Elle a aussi eu une pensée pour ses adversaires. « Ce n’est pas facile de se présenter à une élection et je tiens à les féliciter, car ça prend du courage. Bravo à Miguel (Perras), Priska (St-Pierre), Martin (Lévesque), Tyler (Jones) et Kristian (Solarik). Je les ai rencontré quelques fois au cours de la campagne et ce sont des personnes courageuses. Bravo à eux!»

Enfin Mme DeBellefeuille a aussi eu quelques mots pour les médias. « C’est grâce à vous si les informations ont pu circuler et se rendre jusqu’aux électeurs et qu’on a pu les sensibiliser sur des enjeux locaux. Vous nous avez permis d’acheter de la publicité et vous êtes ici ce soir malgré l’heure tardive. Vous pourrez toujours compter sur moi pour revendiquer ce qui vous retiens afin que vous puissiez livrer une information locale professionnelle et de qualité.»

En terminant, elle a conclu son allocution sur ces mots: « On ne laisseras pas le gouvernement décider à la place du Québec de ce qui est bon pour nous. J’espère qu’on sera convoqué en juin pour qu’on puisse revendiquer ce qui nous reviens.»

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