Selon le président du Syndicat du personnel de soutien des Trois-Lacs
« Il y a des échanges aux tables de négociation, mais il reste du travail à faire», Eric Vézina
Pour Eric Vézina, président du Syndicat du personnel de soutien des Trois-Lacs, il y a du travail en cours aux tables de négociation, mais il reste encore beaucoup de travail à faire.
« Il y a du travail aux tables sectorielles du personnel de soutien scolaire avec une accélération des rencontres. Le portrait commence à se dessiner, mais il y a encore des enjeux importants à convenir. Il reste du chemin à faire pour arriver à une entente satisfaisante », déclare-t-il en ce lundi 11 décembre où les membres du SPSTL sont sortis dans la rue pour se faire entendre.
Il ajoute que « l’ajustement salarial est discuté à la table centrale et c’est un enjeu essentiel pour nous, puisque c’est une partie importante de nos demandes, car nous sommes les plus bas salariées et salariés de la fonction publique.»
Le président du SPSTL précise que « la contribution de l’employeur aux assurances collectives doit être augmentée, puisque cela a un impact important pour nos membres, surtout pour les familles monoparentales. La clause sur l’indice des prix à la consommation (IPC) est essentielle, on ne veut pas s’appauvrir et augmenter encore plus l’écart avec le privé et les autres services publics. » Le personnel de soutien scolaire représente une personne sur cinq au sein du Front commun.
Pour information, le SPSTL-CSQ représente 1 335 membres du personnel de soutien scolaire qui sont répartis dans 41 corps d’emplois différents.
Avec l’augmentation du coût de la vie, il est difficile de combler le budget pour un employé qui travaille vingt (20) heures par semaine, image-t-il. «Dans ces conditions, l’impact est direct et il est inacceptable que des travailleuses et des travailleurs se retrouvent en difficulté pour nourrir leur famille. » La moyenne salariale du personnel de soutien scolaire est de 26 484 $ par année.
Améliorer la qualité des emplois du personnel de soutien scolaire
« Le problème de la pénurie de personnel représente un enjeu majeur pour les membres de la FPSS-CSQ. Nous réclamons des mesures bien précises pour améliorer l’attraction et la rétention du personnel. « Cela passe par des emplois de qualité avec des postes avec un plus grand nombre d’heures, la fin des horaires brisés, la valorisation de tous les emplois de soutien scolaire et la conciliation famille-travail. Le gouvernement se met au jeu, mais c’est insuffisant », conclut Eric Vézina.
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