Le député de Vaudreuil-Soulanges, Peter Schiefke, était au côté de la ministre lors de l'annonce
Une aide financière de près de 3 M $ pour Groupe Meloche
Ce vendredi 7 juillet en après-midi, la ministre des Sports et ministre responsable de Développement Économique Canada, Pascale St-Onge était de passage à Salaberry-de-Valleyfield pour une annonce en lien avec l'industrie aérospatiale. C'est au sein de l'usine du Groupe Meloche que l'élue fédérale s'est arrêtée sur le coup de 14h.
Pour l'occasion, elle était accompagnée du député de Vaudreuil-Soulanges, Peter Schiefke. La représentante de la circonscription de Salaberry-Suroît, Claude DeBellefeuille était aussi présente dans l'assistance pour cette annonce importante.
« Nous travaillons avec les organisations et leur personnel afin de créer de la richesse, ici, au Canada. En aidant les entreprises à s'outiller, nous leur permettons de croître et de demeurer compétitives tout en contribuant à consolider le secteur de l'aérospatiale. Avec ces investissements, notre gouvernement demeure fidèle à ses engagements de bâtir une économie plus forte, plus résiliente et plus inclusive », indiquait le député de Vaudreuil-Soulanges, Peter Schiefke avant de céder la parole à sa collègue ministre.
Les aides financières globales octroyées à 14 entreprises et organisations du Grand Montréal, des Cantons de l'Est et de la région de de Québec‒Chaudière-Appalaches se chiffrent à 32 571 736 $. Le Groupe Meloche recevra une contribution financière de 2 900 000$ de DEC afin de faire l'acquisition et l’installation d’équipements numériques de production dans le cadre du projet de l’entreprise visant à adopter des pratiques durables et à améliorer sa productivité.
Mme St-Onge s'est réjouit de l'annonce. « C'est une bonne nouvelle que l'on partage aujourd'hui avec tout le secteur de l'aérospatial qui a connu son lot de difficultés dans les dernières années comme la plupart des entreprises en raison de la pandémie. Cette industrie est un pilier de l'économie au Québec et au Canada. Il y a de belles choses à venir dans ce secteur pour les prochaines années», soulignait Mme St-Onge au cours de la conférence de presse. Ces appuis financiers sont consentis en vertu de l'Initiative de relance régionale de l'aérospatiale (IRRA).
En 2022, cette industrie a contribué pour près de 27 G$ au PIB (soit une hausse de 1,8 G$ par rapport à 2021) et à la création de 212 000 emplois hautement qualifiés (soit une hausse de 14 400 emplois par rapport à 2021), en plus de réaliser des exportations d'une valeur de près de 18,7 G$.
« L’annonce d’aujourd’hui confirme que Groupe Meloche est un grand leader québécois de l’industrie aéronautique. Son expertise, sa capacité à innover et son excellence sont reconnues, ici même, et à l’extérieur du Québec. Groupe Meloche est un ambassadeur de marque de Salaberry‑Suroît et du Québec à l’international et nous en sommes très fiers», précisait la députée de Salaberry-Suroît, Claude DeBellefeuille.
À quoi sert une contribution financière?
Lors de son allocution, le président et chef de la direction du Groupe Meloche, Hugue Meloche, a tenu à expliquer à quoi servent les contributions financières gouvernementales pour les entreprises.
« En 2020, lors de la pandémie, on ne savait pas trop ce qu'on devait faire. Finalement, on a décidé de garder le cap en maintenant nos investissements, en gardant nos talents, en développant de nouvelles pièces et en protégeant nos employés. La stratégie a été payante sur le long terme. À ce moment-là, notre chiffre d'affaires était de 90 M $ par année et on employait 225 personnes. Aujourd'hui, en 2023, notre chiffre d'affaire à grimpé à 150M $ par an et on compte dans nos rangs 600 employés. Nous n'aurions pas connu cette croissance sans les aides financières gouvernementales», imageait-il.
Est-ce les octrois financiers du gouvernement ont permis à l'entreprise d'augmenter son nombre d'employés? « Oui, parce qu'en achetant des appareils spécialisés, il faut quelqu'un pour les manipuler, donc évidemment que ça a un impact sur notre main-d'oeuvre. Toutefois, c'est probablement le plus gros défis en ce moment auquel on fait face: la pénurie de main-d'oeuvre. Nos usines roulent 24 h par jour sept jours par semaine et on peine à recruter des employés pour combler tous nos besoins», renchérissait-il.
Groupe Meloche est l'une des rares entreprises à dédier une équipe entière pour recruter des employés à l'international et faciliter leur transition et leur installation dans la région.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.