Achat local
Le 3 novembre, Je déPENSE local
Depuis déjà plusieurs années, le mouvement Je déPENSE local encourage la population a se tourner vers l’achat local et d’en faire un mode. Mais concrètement, qu’est-ce que l’achat local ?
« Si on le regarde dans sa plus simple expression, ça se définit par toutes les retombées en dollars dépensés sur le territoire. C’est la rétention des fuites commerciales sur un territoire donné », explique Isabelle Mercier, commissaire au développement commercial chez Développement Vaudreuil-Soulanges.
Dans un aspect plus micro, l’achat local c’est aussi une façon de permettre une croissance et un dynamisme dans son milieu de vie. Évidemment, acheter local présente de nombreux avantages comparativement au magasinage dans les magasins à grande surface. Parmi ceux-ci, soulignons la bonification de l'expérience client grâce au contact direct avec les artisans ou producteurs, et les retombées économiques locales.
« Acheter local permet aussi de réduire notre impact sur l’environnement. Forcément, en consommant dans son milieu de vie, on réduit notre empreinte écologique. L’achat local c’est aussi participer au développement durable, c’est encourager les gens de notre communauté et c’est soutenir et créer des emplois chez nous », poursuit Mme Mercier.
Acheter local, un produit à la fois
Malheureusement, le contexte économique actuel peut amener les gens à revoir leur consommation et à privilégier certaines bannières aux commerces de proximité ou produits plutôt qu’un autre.
« C’est certain que les commerces de proximités apportent un aspect important: l’expérience client. Cette expérience-là contribue de façon exponentielle à la qualité des services et des produits que l’on va retrouver dans nos quartiers, notre ville et notre région. En tant que consommateur, il est important de se questionner. Est-ce que l’on recherche une expérience ? Est-ce qu’on veut faire des découvertes ? Parce que c’est ça que l’on va retrouver en visitant nos producteurs et commerçants locaux », ajoute Isabelle Mercier.
Cela dit, faire des achats conscientisés et acheter local, peut aussi se faire dans les grandes chaînes. « Il y a plusieurs couches à l’achat local. C’est certain qu’une grande bannière qui s’implante sur notre territoire contribue à créer de l’emploi dans notre milieu de vie. On peut parfaitement aller dans ces grandes chaînes et acheter local. Il suffit de s’informer et de valider la provenance des biens que l’on achète. Si on achète des produits faits au Québec, oui ça demeure de l’achat local ».
Cela dit, il est possible d’embarquer dans le mouvement sans faire exploser son budget. « Un truc tout simple, peut être de réserver un montant de son budget, disons 40$ par semaine, ou par mois, et de le dédier à un commerce de proximité de son choix. Juste ça peut faire une grande différence. Au final, il faut avoir une répartition intelligente des dollars dépensés à travers l’offre commerciale existante », conclut la commissaire au développement commercial.
Finalement, Vaudreuil-Soulanges regorge de boutiques et de magasins spécialisés administrés par des gens de chez nous, des gens passionnés qui sont prêts à transmettre leur passion aux clients qui franchissent leurs portes.
En ce 3 novembre, journée Je déPENSE local, et tous les autres jours de l’année, allez les encourager!
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