Crise en Ukraine
Bond du prix de l’essence anticipé
Alors que le prix de l’essence a grimpé de quelques cents pour atteindre 1,719 $ mercredi matin à Vaudreuil-Dorion, l’invasion russe en Ukraine pourrait le faire gonfler encore dans les prochaines semaines.
Des stations-service affichaient un prix de 1,661 $ ce mercredi dans la région métropolitaine de Montréal. Le prix à la pompe risque toutefois d’augmenter ces prochains jours en raison du conflit à l’international et pourrait même atteindre les 2$, selon des experts.
La Russie est le troisième plus grand producteur de pétrole. Les sanctions économiques des pays occidentaux, mais aussi de grandes pétrolières comme BP et Shell cette semaine, pourraient engendrer une pression considérable sur le marché.
Cette situation s’explique aussi en raison de la hausse de la demande mondiale de pétrole en raison de l’allègement des mesures sanitaires et du retour au travail pour bien des personnes.
Le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, a déclaré sur Twitter samedi être au fait des préoccupations des Canadiens à ce sujet. Il a par ailleurs mentionné que le ministère surveillera de près les prix afin d’éviter que des gens profitent de la situation. « Il serait absolument inacceptable d’exploiter une crise pour augmenter les prix pour les consommateurs. Je m’attends à ce que le Bureau de la concurrence n’hésite pas à agir s’il existe des preuves d’un comportement illégal ou anticoncurrentiel dans le marché », a-t-il indiqué.
Des impacts de la crise en Ukraine se font aussi sentir sur le blé et le gaz naturel. D’autres biens de consommation pourraient être touchés par une augmentation des prix.
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