« Pas question de laisser une minorité de délinquants mettre à risque la population du Québec », Horacio Arruda
Amendes et fermetures de bars envisagées par le gouvernement du Québec
Sur un ton sévère, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé a précisé en point de presse ce lundi 6 juillet que le gouvernement n’hésitera à sanctionner les contrevenants aux règles de santé publique. Certains établissements pourraient même être fermés ou voir leur permis être révoqué.
C’est ce qu’il a affirmé aux côtés du Directeur national de la santé publique Horacio Arruda plus tôt cet après-midi. Rappelons qu’au cours de la fin de semaine, on rapportait qu’une vingtaine de jeunes ayant fréquenté un bar de Brossard le 30 juin dernier ont été testés positifs.
Révocation de permis ou amendes possibles
« Je veux être clair, c’est la responsabilité des propriétaires d’entreprises de s’assurer du respect des consignes de santé publique entre leurs murs. J’ai mandaté ma sous-ministre pour trouver des solutions à mettre en place avec différents partenaires comme la CNESST, la Régie des alcools et des courses ou la sécurité publique. Nous n’hésiterons pas à révoquer des permis à des établissements contrevenants ou à imposer des amendes », a-t-il précisé.
Le comité responsable de se pencher sur la question reviendra avec des solutions ce jeudi. « Je veux rassurer la population, nous n’hésiterons pas à fermer des établissements, à révoquer des permis, à reconfiner ce secteur ou même à imposer des amendes importantes aux contrevenants. Une situation comme celle d’en fin de semaine est intolérable. On ne laissera pas une minorité de délinquants détruisent les efforts de toute une population », a-t-il poursuivi.
Plus de détails suivront cette semaine sur les sanctions imposées aux fautifs.
Plus de dépistage?
Loin des 14 000 tests promis par jour, le ministre Dubé a confié avoir mandaté un comité formé d’experts scientifiques et d’experts logistiques afin de trouver des solutions concrètes pour augmenter les statistiques de dépistage par jour. « On veut être prêt si la 2e vague et pas seulement être réactif face à celle-ci. »
Pas de vaccination universelle cet automne
À l’approche de l’automne, saison où la grippe est en recrudescence de façon importante, M. Dubé a mentionné qu’il n’y aura pas de vaccination universelle. « Des cliniques spéciales seront mises sur pied et les gens les plus vulnérables seront vaccinés en premier. Les pharmaciens pourront aussi vacciner cette année, ce qui diminuera l’attente dans les cliniques », a-t-il affirmé en conclusion tout en rappelant que le télétravail est toujours à privilégier lorsque c’est possible.
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