Pamplemousse et romarin
Un nouveau gin de la Distillerie 3 Lacs bientôt sur les tablettes du Québec
Rafraîchissant, voilà sans aucun doute le qualificatif qui décrit le mieux le nouveau gin de la Distillerie 3 Lacs de Salaberry-de-Valleyfield. C’est la fin de semaine dernière que les propriétaires de l’entreprise tenaient une prévente de ce nouveau nectar alcoolisé Pamplemousse et romarin.
« On a été vraiment surpris, car nous avons écoulé 2200 bouteilles en deux jours. Les gens venaient de partout au Québec pour s’en procurer une ou des bouteilles avant leur arrivée officielle sur les tablettes des SAQ. Certains ont attendu entre 30 et 45 minutes vendredi et samedi derniers, ça nous a fait chaud au coeur », raconte Nicolas Bériault, un des copropriétaires de l’entreprise avec ses collègues Mathieu Caron et Dominic Proulx.
La fraîcheur à l’honneur
Cette nouvelle recette est inspirée du premier gin de l’entreprise qui mettait en vedette le citron et le tournesol. « On aime beaucoup travailler avec l’agrume, c’est un peu notre signature. On les achète d’une production biologique pour ensuite les transformer. Nous avions envie d’agrandir la famille et le pamplemousse était le fruit tout désigné pour être au coeur de notre prochain gin », ajoute l’entrepreneur.
L’agrume non sucré apporte une dose de fraîcheur au produit alcoolisé, une recette qui sera sans doute appréciée durant la saison estivale. « Le processus de développement du nouveau gin s’est échelonné sur plusieurs mois. On a fait des essais avec différentes épices, mais on revenait toujours au romarin. Au final, c’est un beau mariage de saveurs », poursuit-il.
Tout comme le pamplemousse, les branches de romarin frais utilisées pour produire le gin sont aussi biologiques. Pour confectionner le nouveau gin, les pamplemousses sont coupés en quartier, épluchés et macérés avec de l’alcool pendant 24h.
En SAQ cette semaine
Plus tard cette semaine, le gin Pamplemousse et romarin de la Distillerie 3 Lacs devrait apparaître sur les tablettes des SAQ, un peu partout au Québec. « On a plus de stock présentement, ce qui est un beau problème. On est donc en train d’en refaire pour retourner à la SAQ. Le défi le plus important une fois la recette lancée, c’est d’en produire en continu pour pouvoir livrer les commandes promises. »
Au cours des prochains jours, le trio d’entrepreneurs réfléchira aux moyens à mettre en place pour optimiser leurs équipements et procédés. « On peut encore le faire avec notre alambic. L’embouteillage actuellement se fait à la main, alors peut-être qu’on pourrait trouver une façon de l’automatiser. Il faut y penser. C’était prévu dans notre plan d’affaires, mais dans quelques années. On a pris de l’avance, ce qui est un beau problème », conclut-il.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.