Le 2 mai prochain
Un 5 à 7 pour célébrer la Fête internationale des travailleurs
Comme le veut la tradition régionale, c’est le vendredi du 2 mai que COTON-46 organise un rassemblement avec sandwiches aux grillades, hot-dogs et boissons. L'activité qui prendra la forme d'un 5 à 7 vise à célébrer la Fête internationale des travailleuses et des travailleurs prévue le 1er mai prochain.
Ce rassemblement se tiendra au Club nautique de Salaberry-de-Valleyfield au 410 rue Victoria. Il s’adresse particulièrement aux travailleuses et travailleurs qu’on soit ou non syndiqué, mais également à toutes celles et tous ceux qui partagent les idéaux de justice du mouvement syndical.
Avec son projet de loi 89, le gouvernement Legault vise à restreindre l’exercice de ce droit fondamental qu’est le droit de grève, affirme COTON-46 par voie de communiqué. C’est dans ce contexte que la lutte contre l’adoption de la loi 89 est le thème que l'organisation syndicale a retenu cette année pour célébrer la Fête internationale des travailleuses et des travailleurs. À cet effet, nous avons invité Nadine Bédard-St-Pierre, vice- présidente de la Centrale des Syndicats du Québec (CSQ) et professeur de sciences politiques au collégial à prendre la parole sur les enjeux du projet de loi 89.
D'ailleurs, les personnes souhaitant signer la pétition contre la loi 89 peut le faire virtuellement via l'adresse suivante: www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-11395/.
Un moment de célébration des luttes passées
La fête internationale des travailleuses et des travailleurs célèbre les luttes qui ont permis d’immenses progrès dans l’amélioration des conditions de vie et de travail pour l’ensemble de la
population. L’ultime moyen de lutte qui a permis ces progrès, c’est le droit de grève qu’au prix de
dures luttes nos ancêtres ont réussi à ériger en droit fondamental protégé par la charte des droits, explique-t-on.
« C’est avec l’exercice du droit de grève que nos parents et grands-parents ont réussi à imposer une première convention collective à la Montréal Cotton en 1946. C’est avec la poursuite d’une grève ‘’illégale’’ que le 100$ par semaine a été gagné avec le Front commun du secteur public en 1972. C’est suite à toute une série de débrayages que les conditions de santé et de sécurité au travail ont été radicalement modifiées chez General Dynamics. C’est encore grâce à une grève de plusieurs mois que les travailleuses et travailleurs de la Zinc ont réussi à maintenir les conditions de leur fonds de pension. Sans droit de grève les pouvoirs du patronat sont sans limite», peut-on y lire.
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