Il était administrateur sur le C.A. d'un club de gymnastique
Un Campivallensien fait face à de lourdes accusations de nature sexuelle
Ce mardi 2 avril, un quadragénaire bien connu dans Salaberry-de-Valleyfield, Yan Lecompte, 48 ans, a été formellement accusé de crimes sexuels devant la Cour. Ce dernier agissait, jusque dans les derniers jours, comme membre du conseil d'administration de CampiAgile, le plus important club de gymnastique de la région.
Les faits reprochés au père de famille sont d'avoir entretenu une relation extraconjugale avec une mineure pendant plusieurs années. Devant la Cour, il doit répondre des accusations d'agressions sexuelles, d'attouchements, d'incitation à des contacts sexuels sur la victime et sur sa personne, d'exploitation sexuelle, de production et de possession de pornographie juvénile, d'avoir transmis du matériel sexuellement explicite, de leurre et d'exhibitionnisme.
Malgré la lourdeur des accusations qui pèsent contre lui, l'accusé demeure en liberté en attendant la suite des procédures. Il reviendra en Cour le 12 juin prochain.
Selon les éléments présentés devant le Tribunal, la victime n'était âgée que de 12 ans au moment où les abus ont démarré. Son identité est protégée par une ordonnance de non-publication. Elle aurait été sous le joug de l'accusé pendant 10 ans. C'est en 2015 que les agressions complètes auraient commencé.
L'accusé lui aurait fait croire qu'ils étaient en couple "en cachette". Les premiers contacts entre les deux, soit des incitations à se toucher et des cas de leurre sur Internet, se seraient produits en 2013.
En fin de journée ce mercredi, CampiAgile a tenu à faire une déclaration en lien avec des informations parues dans un quotidien national. La voici:
En lien avec l’article du Journal de Montréal qui vient de paraître au sujet des accusations qui pèsent présentement sur monsieur Yan Lecompte, le club juge important de rectifier les points suivants :
L’article fait mention que ce dernier serait entraîneur au club. Ceci est faux. Yan Lecompte est athlète et membre du conseil d’administration.
Nous avons immédiatement communiqué avec lui pour l’informer qu’il serait suspendu, minimalement le temps qu’il subisse son procès. Il a plutôt suggéré de nous remettre sa démission. Nous attendons présentement sa lettre.
Maintenant pour ce qui est de l’article, nous tenons à dire que malheureusement, nous avons pris connaissance de la demande d’entrevue en début de soirée, quelques minutes à peine avant sa mise en ligne.
Il est faux de dire que nous n’avons pas voulu y donner suite, bien au contraire. Ève a donné son numéro de cellulaire à la journaliste.
Notre organisation est sous le choc.
La sécurité de nos jeunes est notre priorité.
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