Remboursement du CUEC ce jeudi 18 janvier
Claude DeBellefeuille dénonce la froideur de la bureaucratie fédérale
En novembre dernier, la députée de Salaberry-Suroît, Claude DeBellefeuille, lançait un cri du coeur pour défendre les petites et moyennes entreprises de la région à l'approche de la date butoir du remboursement du prêt du Compte d’urgence des entreprises canadiennes (CUEC) fixée au 18 janvier.
Accordé en 2020, le CUEC était une mesure d'urgence pour pallier une crise temporaire. Plusieurs petites et moyennes entreprises comptant entre 0 et 99 employés ont pu en bénéficier afin de se maintenir la tête hors de l'eau dans un contexte sanitaire incertain et précaire. Or, il est temps de rembourser cette aide financière du gouvernement qui prend la forme, à la fois d'une subvention, et d'un prêt.
La date limite de remboursement de ce prêt issu du CUEC était fixée au 31 décembre dernier. Dans les faits, les entrepreneurs ont jusqu'à ce jeudi 18 janvier pour le faire, faute de quoi elles perdront leur subvention en plus de devoir rembourser la totalité du prêt au taux d'intérêt actuel.
Si la situation économique a repris du poil de la bête dans les derniers mois, la pandémie mondiale, l'instabilité économique, l'augmentation du coût de la vie, la hausse des taux d'intérêt et la flambée des salaires ont contribué à fragiliser les PME dans les dernières années.
C'est pour ces raisons qu'en novembre dernier, aux côtés des représentants des Chambre de commerces du Suroît, Mme DeBellefeuille demandait le prolongement d’un an de la période allouée pour le remboursement en plus de réclamer plus de flexibilité pour les cas particuliers de certaines entreprises.
Au cours des dernières heures, le gouvernement fédéral a confirmé le maintien de cette date limite.
« Depuis plusieurs mois déjà, mes collègues du Bloc Québécois et moi-même demandons un assouplissement des modalités de remboursement. En novembre dernier, j’ai initié une sortie de presse avec les directions des Chambres de commerce et d’industrie de Vaudreuil-Soulanges et de Beauharnois-Salaberry-Haut-Saint-Laurent pour exposer concrètement quelles seraient les conséquences négatives pour les entreprises de Salaberry-Suroît si aucun délai n’était offert. Plusieurs PME et OBNL vont perdre leur subvention et vont se retrouver avec des prêts à intérêts élevés qu’ils ne pourront pas rembourser. Le gouvernement a fait la sourde oreille aux demandes du Bloc et aux besoins de nos entreprises et s’apprêtent à être responsable de plusieurs faillites au Québec. Je suis de tout cœur avec les entreprises qui sont aux prises avec la froideur de la bureaucratie fédérale », indique l'élue à la suite de cette décision.
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