Animateur de l’émission web Pas d’temps à perdre
Marc-Antoine Montpetit : la définition même de la persévérance
Persévérance. Cette qualité est celle qui décrit le mieux Marc-Antoine Montpetit, 28 ans, résidant de Saint-Étienne-de-Beauharnois. Après avoir été refusé trois fois à l’École nationale de l’humour, l’animateur de Pas d’temps à perdre a tout de même réussit à faire sa place dans le milieu artistique.
La preuve? Plusieurs personnalités du Québec comme Ludivine Reding, Sébastien Huberdeau, Gino Chouinard, Léane Labrèche-Dor, Josée Lavigueur, Marie-Ève Janvier et Jonathan Roberge, ont accepté de se confier à lui sur son Talk-Show web enregistré devant le public.
Pour chaque invité, Marc-Antoine effectue entre 30 et 40 heures de recherche pour préparer ses entrevues. Avant de recevoir des invités, Marc-Antoine était sous les projecteurs alors qu’il faisait du stand up. « Au départ, je voulais devenir humoriste, mais les choses n’ont pas vraiment fonctionnées pour moi. Je ne me suis pas vraiment démarqué des autres. Par contre, j’ai démarré avec un ami, des soirées d’humour au Vieux-Beauharnois et je faisais l’animation de ces rendez-vous. D’ailleurs, elles seront de retour prochainement », mentionne-t-il d’entrée de jeu.
De comique…à animateur!
Après ces refus à l’École nationale de l’humour en 2011, Marc-Antoine se tourne vers une autre option : Promédia. En 2013, il s’inscrit à cette école de radio et télévision bien connue.
Au cours de sa formation à cette institution, il apprend à animer. « J’ai toujours eu un parcours difficile à l’école. Ça m’a pris plusieurs années pour terminer mon secondaire et j’ai fait un cours en entretien de bâtiment. J’ai été concierge dans un hôpital pendant quatre ans. Tout ce temps-là, je rêvais de télé et de radio. J’ai été à Promédia pendant cinq mois et j’ai pu trouver mon style », confie-t-il.
Lors de son avant-dernier cours, Marc-Antoine devait réaliser une entrevue. Il a alors l’idée de la nommer Pas d’temps à perdre. « Pour une des rares fois, j’étais dans les meilleurs de la classe pour ce projet. Jean-Michel Dufaux avait accepté l’ invitation et tout de suite après, j’ai eu envie de recommencer. J’ai donc donné mon nom pour devenir technicien à Promédia », ajoute-t-il.
Cet emploi à temps partiel lui permettait d’avoir les clés du studio et d’utiliser celui-ci lorsqu’il était disponible. Encore aujourd’hui, il côtoie les étudiants de Promédia qui tente de se faire une place dans le milieu.
Un créneau bien à lui
En 2015, il s’allie avec l’entreprise Création Webson de Beauharnois qui produit Pas D’temps À Perdre.
Pourquoi le web? « Parce que j’ai plus de liberté et je ne suis pas obligé d’attendre qu’un diffuseur accepte mon projet. Je fais mon propre montage et je suis responsable du produit final. Dans ce format, je peux faire des entrevues de 45 minutes ou de 1h15. »
Depuis, Marc-Antoine Montpetit a participé au Banquier, ce qui l’a aidé à faire connaître son projet. À date, près d’une quarantaine d’artistes ont accepté de répondre aux questions de l’animateur.
Une année 2019 bien remplie
En 2019, Pas D’temps À Perdre tiendra ses enregistrements en direct de la salle Albert-Dumouchel de Salaberry-de-Valleyfield. Marc-Antoine prévoit immortaliser sur le web huit entrevues au cours de l’année. Son défi? Faire plus de reportages extérieurs avec es gens rencontrés dans la rue.
Entre les tournages web, il animera aussi des capsules pour une émission de Z télé. Il sera aussi de retour sur la scène du Vieux Beauharnois pour la reprise des soirées d’humour. Bref, l’année 2019 sera chargée pour le natif de Saint-Étienne-de-Beauharnois qui commence de plus en plus à se faire un nom dans le domaine artistique d’ici.
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