À la suite des élections municipales du 5 novembre dernier
Des milliers de dollars en prime de départ à Salaberry-de-Valleyfield et Beauharnois
Plus de 200 000 $ sont remis aux élus municipaux défaits ou sortants des Villes de Salaberry-de-Valleyfield et Beauharnois. Ces primes de départ, offertes à tous les paliers de gouvernement, sont remises aux candidats battus, mais aussi à ceux qui ont choisis de ne pas se représenter.
En débutant par Salaberry-de-Valleyfield, c’est le maire sortant, Denis Lapointe qui récolte la plus grosse prime. Celui qui a été en poste 22 ans de façon consécutive recevra un chèque approximatif de 83 000 $.
Trois autres élus qui siégeaient à ses côtés ont aussi droit à une prime de départ. Denis Laître récolte 10 004 $, Louise Sauvé reçoit 6 685 $ alors que Jean-Luc Pomerleau encaisse 3 335$.
Calcul précis des allocations de départ
Comment calcule-t-on une allocation de départ au palier municipal? Simplement en se basant sur la rémunération moyenne de 15 jours au cours de l’année qui précède le départ.
Par la suite, ce montant est multiplié par le nombre d’années complètes en poste, depuis le 1er janvier 1992, plus toute fraction d’année. La prime allouée ne dépasse jamais la rémunération totale de l’année précédant le départ. De plus, cette allocation n’est remise qu’aux élus qui ont contribué, durant au moins deux ans, au Régime de retraite des élus municipaux (RREM).
Plus de 100 000 $ à Beauharnois
Du côté de Beauharnois, les montants octroyés aux élus sortants sont aussi importants. Au total, ils équivalent à 114 000 $.
Le chèque le plus élevé est fait à l’ordre du maire sortant, Claude Haineault, qui a siégé de 2009 à 2017. Selon la Loi sur le traitement des élus municipaux, cette somme tient compte de la rémunération du poste de maire, mais aussi des autres obligations qu’il avait en tant que premier magistrat.
Le premier magistrat reçoit aussi une allocation de départ de 18 400 $, pour un grand total de 96 400 $. Pour leur part, les conseillers sortants, Patrick Laniel, Gaétan Dagenais et Michel Quévillon obtiennent tous une prime de départ de 5 000 $. Quant à Jacques Daoust, en poste pendant 4 ans, il reçoit 2 500 $.