« Je vais juste essayer de faire de mon mieux » - Milo
Premiers pas et qualifications : l’haltérophilie en action au centre Minka

Par Félix Sabourin, Journaliste
Le centre d’entraînement Minka de Vaudreuil-Dorion accueillait, ce samedi 19 avril, une compétition interclubs réunissant une dizaine de participants de tous âges et de tous niveaux. Pour les uns, c’était l’occasion de vivre leur première expérience sur la scène compétitive. Pour les autres, l’objectif était clair : décrocher leur place pour les tournois provinciaux à venir.
Parmi les participants plusieurs tentaient de se qualifier pour le tournoi scolaire provincial, prévu les 3 et 4 mai prochains.
Amélie Poirier, entraîneure-chef du club Minka, souligne l’importance de l’événement :
« Le tournoi le plus proche, c’est le tournoi scolaire. Il est ouvert aux élèves de la cinquième année jusqu’à l’université. »
Comment fonctionne une compétition d’haltérophilie?
L’haltérophilie se divise en deux mouvements : l’arraché et l’épaulé-jeté. « On additionne le poids le plus lourd réussi dans chacun des mouvements, et celui qui obtient le total le plus élevé l’emporte », explique Domenico Lazzara, juge lors de l’événement.
Mais au-delà des chiffres, l’exécution est scrutée à la loupe. « On veut un mouvement fluide. Les bras ne doivent pas se redéplier. », ajoute-t-il.
Briser les préjugés
Souvent incompris par le public, il n'est pas rare que l’haltérophilie soit mal perçue. « C’est un sport qu’on croit dangereux, mais en réalité, la technique est la première chose qu’on enseigne, bien avant de toucher à des charges lourdes », insiste Domenico.
« Pour les jeunes, on commence souvent avec des barres très légères ou même des tuyaux en PVC. L’objectif est de répéter les bons mouvements pour que ça devienne naturel», ajoute Amélie.
Des athlètes de tous âges
Parmi les plus jeunes participants, Milo (10 ans) et Logan (12 ans) faisaient leurs débuts en compétition, après seulement six mois d’entraînement. « Je vais juste essayer de faire de mon mieux », dit Milo. « Pareil pour moi, je veux juste avoir du plaisir », renchérit Logan.
À l’autre extrême, Loïc et son entraîneur Benjamin, du club Excellence Ahuntsic, étaient présents pour une toute autre raison : se qualifier pour le championnat scolaire collégial/universitaire. « Ça faisait environ un an qu’on n’avait pas compétitionné. Comme on n’a pas encore de marque pour les qualifications, c’est pour ça qu’on est ici aujourd’hui », explique Benjamin.
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