L'ascension d'une athlète locale jusqu'à l'excellence universitaire
Dahlie Bourgeois : portrait d'une athlète d'exception

Par Félix Sabourin, Journaliste
Dahlie Bourgeois a découvert le volleyball lorsqu’elle s’est jointe aux Citadins de la Cité-des-Jeunes au secondaire. Ce qui n’était au départ qu’une nouvelle expérience s’est rapidement transformé en un parcours marqué par le travail et la détermination. Aujourd’hui, celle qui occupe la position de passeuse évolue avec le Rouge et Or de l’Université Laval, après être passée par les rangs collégiaux du Boomerang du Cégep André-Laurendeau.
Au début de son parcours, Dahlie ne s’imaginait pas atteindre un tel niveau de compétition. « Quand j’étais au secondaire, je ne pensais pas jouer au niveau universitaire, j’y allais une étape à la fois. Je n’avais jamais vu un match collégial ou universitaire, je jouais vraiment pour le plaisir. »
Son approche était simple : se donner à fond à chaque match. « Si je me donne à 100 %, les portes vont finir par s’ouvrir. »
Un recrutement plus difficile que prévu
C’est au cégep que ses ambitions ont évolué. Une fois intégrée à l’équipe du Boomerang, elle a pris conscience de son potentiel. « Rendue en division 1 collégiale, pour moi, c’était clair que je voulais me rendre au niveau universitaire. »
Malgré son talent, son passage au niveau universitaire ne s’est pas fait sans embûches. Son recrutement a été plus compliqué que prévu, en partie à cause d’une saison difficile avec son équipe collégiale. « Pendant ma dernière année à André-Laurendeau, on a eu beaucoup de défaites, donc ça a été plus difficile pour le recrutement. Je n’avais pas énormément d’ouvertures. » Peu d’entraîneurs universitaires l’ont approchée.
Déterminée, Dahlie a pris les devants et a elle-même contacté l’Université Laval. Elle savait que le poste de passeuse allait se libérer et a vu une opportunité à saisir. Son choix a également été motivé par son programme d’études. « J’étais sûre de vouloir aller en ingénierie, et le programme d’ingénierie des eaux est offert seulement à Laval. »
Concilier sport et études
Être étudiante-athlète demande une organisation rigoureuse. « Il faut se trouver des trucs et être organisée. C’est important aussi de ne pas prendre de retard, car dès qu’on en prend, c’est vraiment dur de reprendre le rythme. »
Même en allongeant son parcours scolaire d’une année, le volleyball reste exigeant. « C’est environ 15 à 20 heures par semaine de volleyball. C’est toujours plus demandant. » Pour maintenir un équilibre, Dahlie segmente ses journées. « Quand j’arrive chez moi après mes pratiques, j’essaie de me relaxer et de ne pas faire de devoirs. Je veux vraiment prendre ça relax. »
Une préparation complète avec le Rouge et Or
Les semaines de la passeuse du Rouge et Or sont bien remplies. En plus des cours du matin, elle s’entraîne trois à quatre fois par semaine pendant deux heures. À cela s’ajoutent deux séances de musculation obligatoires, des analyses de match et des séances de préparation mentale.
Cette dernière initiative contribue à renforcer la cohésion de l’équipe et à éviter les tensions internes. « Cette année, tout le monde s’est bien entendu avec tout le monde. La préparation mentale a beaucoup aidé l’équipe, selon moi. »
Elle qui vient tout juste de terminer sa deuxième saison dans les rangs universitaires, Dahlie Bourgeois pense déjà aux prochaines années.
Avec trois autres années d’éligibilité, l’athlète originaire de Rigaud convoite le poste de passeuse partante. « Pendant ma deuxième année, j’ai vu plus de temps de jeu, alors c’est sûr que je garde cet objectif-là en tête. Je pense que j’ai bien fait ma place et que si je continue de progresser, je ne devrais pas être stressée. Je suis assez confiante, je te dirais. »
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