Un encadrement en or pour les jeunes
Le Collège Bourget à l'avant-garde du développement sportif québécois
Par Félix Sabourin, Journaliste
Classé actuellement parmi les établissements secondaires les mieux cotés au Québec, le Collège Bourget de Rigaud cultive une importante tradition académique et sportive. Alliant des programmes structurés et un encadrement de haut niveau pour les étudiants-athlètes, le programme des Voltigeurs se distingue par sa capacité à former des jeunes qui brillent tant en classe que sur le terrain.
Aujourd’hui, le Collège Bourget compte près d’une douzaine de sports, une cinquantaine d’équipes de différents niveaux et plus de 1 300 athlètes féminins et masculins.
Au fil des années, les Voltigeurs ont rayonné et compétitionnent maintenant dans les plus hautes sphères du sport québécois et canadien. D'ailleurs, plusieurs anciens du Collège se démarquent au niveau collégial, universitaire et même professionnel.
Le succès n’est pas apparu du jour au lendemain. Les résultats que l’on peut voir aujourd’hui sur le terrain sont le fruit de plusieurs années de travail dans le but ultime d’offrir une expérience unique aux jeunes étudiants-athlètes.
La clé du succès
En entrevue avec Néomédia, le directeur des sports du Collège Bourget, Maxime Bérubé, explique comment la progression des programmes sportifs a été possible. « La clé derrière tout ça, c’est l’ouverture de la direction. »
Il insiste aussi sur l’effort collectif du personnel sportif, académique, mais aussi administratif. « C’est un travail d’équipe, tu ne peux pas réussir des projets comme on a fait sans un travail de tout le monde. » Selon lui, l’arrivée de Philippe Bertrand comme directeur général a été un excellent coup de main. Étant lui-même un ancien entraîneur pour Triathlon Canada, son implication dans le programme des Voltigeurs allait de soi.
Maxime Bérubé n’oublie cependant pas de mentionner l'ancienne direction qui était déjà très impliquée. « L’ancienne direction du Collège, menée par l'ancien directeur Jean-Marc Saint-Jacques, contribuait déjà beaucoup au développement du sport au Collège. Le sport a toujours fait partie de l’ADN de l’école. Aujourd’hui, on a évolué et on a diversifié l’offre. »
Lors de son entrevue, le directeur des sports mentionne la nécessité d’une collaboration entre les enseignants et les entraîneurs. Il considère le personnel comme une équipe qui doit travailler en cohésion pour « que les jeunes performent à un haut niveau à l’école et qu'ils s’épanouissent dans la pratique de leur sport. » Il précise que tout repose sur « un équilibre à l’aide d’enseignants et d’entraîneurs qui sont tous compétents et motivés. »
Il y a aussi eu beaucoup de travail pour augmenter la visibilité du Collège Bourget. La création du programme scolaire en anglais a permis à beaucoup d'étudiants de non seulement venir étudier en anglais, mais aussi de pouvoir s'impliquer dans le programme des Voltigeurs. Les résidences scolaires permettent elles aussi à plusieurs athlètes ne vivant pas dans la région de rejoindre les rangs du Collège.
Leur présence sur les réseaux sociaux constitue également un atout majeur pour accroître la visibilité des programmes sportifs. Les Voltigeurs sont actifs sur plusieurs plateformes et comptent plus de 8 000 abonnés sur Instagram.
D’importants investissements ont été réalisés dans les infrastructures, dont la construction d’un terrain synthétique extérieur en 2010 et intérieur en 2020 en plus d'une rénovation majeure de la piscine en 2025.
Le Collège bénéficie également de partenariats avec d'autres organisations sportives, dont Football Québec, leur permettant d’organiser leur camp d’entraînement annuel sur les installations sportives ainsi que les résidences.
Parcours passion
Une autre des pierres angulaires du succès des Voltigeurs est l’instauration du parcours passion. Il s’agit d’un modèle de concentration qui permet aux étudiants de combiner la pratique de leur sport et leurs études. De cette manière, les étudiants bénéficient de 100 % de la matière scolaire en plus des entraînements sportifs. « On veut que nos jeunes soient en classe. On veut que les quatre cours par jour soient donnés et que les entraînements soient ajoutés à travers la journée », explique Maxime Bérubé.
Les élèves qui participent aux concentrations sportives ont des périodes désignées qui n’interfèrent pas avec leur horaire scolaire. Ces périodes sont des ajouts à leur curriculum, permettant ainsi aux jeunes de ne pas devoir rattraper le temps en classe.
Le programme de concentration favorise le développement global des jeunes. Pour certains, cela ouvre des opportunités uniques. C’est le cas de Vincent Drolet qui, après quelques années au Collège Bourget, s’est rendu aux États-Unis pour terminer son secondaire, décrochant une bourse d’études à l’Université Duke en Caroline du Nord, Savyan Senat, qui prend la direction de l’académie IMG en Floride, où il terminera son secondaire, ainsi que Béatrice Normand, qui est présentement à l'Université de Denver où elle compétitionne en triathlon.
Un encadrement en or pour les jeunes
Parmi le personnel d’entraîneurs des Voltigeurs, près d’une vingtaine d’entre eux sont employés à temps plein. Pour une école secondaire au Québec, le Collège Bourget se distingue de façon remarquable.
On retrouve parmi eux plusieurs entraîneurs ayant été athlètes universitaires ou professionnels.
Pour n’en nommer que quelques-uns, on retrouve :
Jean-Gabriel Poulin, responsable du football et ancien membre des Alouettes de Montréal.
Mélodie Daoust, responsable du hockey féminin, championne olympique ainsi qu’ex-joueuse professionnelle.
Martin Gascon, responsable du hockey masculin et ancien joueur professionnel.
Les entraîneurs dont dispose le Collège Bourget sont très attirants pour les jeunes athlètes désireux de rejoindre un programme de haut niveau. « Le sérieux de nos programmes a augmenté, la qualité aussi, alors ça a attiré des athlètes qui ont beaucoup de talents. »
Aux yeux du directeur des sports, le Collège Bourget offre une expérience très similaire à celle des prep schools que l’on retrouve aux États-Unis. « On aime dire qu’on est un peu un genre de prep school au Québec. Les jeunes veulent vivre une expérience, pourquoi pas la vivre à Rigaud. »
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