Le pole dancing ce n'est pas juste sexy et sensuel, c'est aussi un sport
Vice-championne du Québec chez les semi-professionnels, Anna von Huene, résidente de Hudson, pratique une discipline qu’on regarde encore de haut, et pourtant elle s’apparente beaucoup à l’acrobatie avec tissu. Le pole dancing, connu de plus en plus sous le nom de pole fitness, continue de faire son chemin.
« C’est très exigeant pour le haut du corps et les abdominaux. Plusieurs le pratiquent pour la mise en forme et d’autres pour des compétitions comme moi. Il y a une augmentation d'adeptes. Ce sont surtout des femmes âgées de 17 à 45 ans. Elles cherchent une nouvelle façon pour se mettre en forme, quelque chose de le fun et efficace », mentionne l’ancienne acrobate, qui pratique également le yoga notamment pour sa flexibilité.
« C’est l’une de mes élèves en acrobatie (tissu) qui m’a invitée à essayer le pole fitness. J’ai tout de suite aimé l’aspect athlétique et artistique. Ça fait seulement un an que je pratique cette discipline. J’ai rapidement appris et probablement en raison de mon expérience en acrobatie aérienne, mais surtout parce que quand je veux apprendre quelque chose, je deviens obsédée », souligne-t-elle en riant.
Sa base en acrobatie l’aide d’ailleurs énormément à exécuter sa routine. Comme c’est le cas en patinage artistique, les compétitrices doivent réaliser des routines de trois à cinq minutes. Elles sont évaluées sur le plan artistique et technique. « L’habillement et le maquillage sont importants dans le volet artistique. Sur le plan technique, on regarde beaucoup la confiance de la participante et le niveau de sa mise en forme. Il ne faut pas être essoufflée. Ça ne se passe pas seulement sur le poteau. Il y a aussi une partie danse », explique-t-elle, en ajoutant que le pole fitness est très exigeant physiquement.
Bien qu’elle s’apparente à l’acrobatie avec tissu, le pole dancing ou pole fitness est encore beaucoup associé aux effeuilleuses et ça ne semble pas déranger pour autant Anna von Huene. « J’ai beaucoup de respect pour elles. Elles font aussi du spectacle. Ce sont deux pratiques différentes. Je ne me sens aucunement jugée parce que je fais du pole fitness. »
L’athlète d’origine allemande sera d’ailleurs au prochain championnat canadien à Mississauga, en Ontario, le samedi 22 août. « Il n’existe pas encore de Championnat du monde. En Europe et en Amérique, il y a beaucoup de différences notamment dans les règles. C’est encore trop difficile d’en faire un événement international. »
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