Journée internationale des droits des femmes - Entrevue
Jessica Stafford: une amoureuse des communications et passionnée
Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes qui se tient ce samedi 8 mars, Néomédia a décidé de mettre en lumière des membres de la gent féminine qui se démarquent au quotidien. Que ce soit sur le plan personnel ou professionnel, ces femmes méritent d’être propulsées sous les projecteurs à l’aube de cette journée importante.
Le nom de Jessica Stafford résonne dans le milieu culturel de Salaberry-de-Valleyfield depuis déjà plusieurs années. Aujourd'hui à l'emploi de Valspec en tant que directrice des communications et du marketing, elle cumule aussi les engagements professionnels d'animation et d'organisation d'évènements d'envergure comme le Yéti-Fest.
Féministe et fière de l'être
La maman de deux enfants se décrit comme une féministe. « Dans le passé, j'ai été sur le conseil d'administration du Centre D'Main de femmes de Salaberry-de-Valleyfield. Cette expérience m'a beaucoup éclairé sur le féminisme et ses connotations. Ça a ouvert mes horions et m'a fait réfléchir sur la place de la femme dans la société. J'ai réalisé que ça dépasse znos revendications personnelles. Je suis chanceuse, chez Valspec, notre équipe administrative est majoritairement féminine. L’équipe technique compte aussi des femmes. Il y a une belle ouverture d'esprit et j'en suis fière», résume-t-elle d'entrée de jeu.
Sans faire de grandes célébrations, l'équipe de Valspec s'assure de souligner la Journée internationale des droits des femmes annuellement. « C'est une tradition qu'on a instaurée. On y fait un petit clin d'œil aux avancées du statut de la femme en nous réunissant quelques minutes et occasionnellement, en dégustant des petites douceurs ensemble. »
Pour elle, il est regrettable de voir l'attitude de certains dirigeants en poste par rapport aux femmes. « Au Québec, et au Canada, fort heureusement, ce n'est pas le cas et on jouit d'un bon statut. Mais aux États-Unis, c'est regrettable à voir. C'est un recul dans le temps. Ici, nos droits sont respectés, même s'il reste du travail à faire sur cette question. Il y aura toujours des défis, mais je trouve qu'il y a eu de beaux avancements au Québec, et au Canada, dans les dernières décennies.»
Maman d'une fille de 11 ans, une préado, Jessica Stafford avoue avoir de nombreuses discussions sur la condition féministe avec Béatrice. « J'essaie de lui faire comprendre qu'elle est chanceuse d'être née ici, au Québec, et de faire un peu de prévention sur certains sujets auprès d'elle. Elle est très éveillée et elle possède un fort caractère. Je ne suis pas inquiète qu'elle sera capable de prendre sa place et qu'elle ne s'en laissera pas imposer (rires). J'essaie de lui transmettre qu'elle doit prendre sa place à l'école, avec ses amis et dans la famille. C'est une belle jeune fille, je n'ai pas d'inquiétudes pour elle pour le futur.»
Des collègues inspirantes
Au quotidien, Jessica Stafford se dit inspirée par ses collègues de travail féminines qui jonglent avec plusieurs sphères. «Elles ont des vies bien remplies. Elles sont mamans et réussissent à mener une carrière de front et à relever de nombreux défis, professionnels ou personnels, sur une base régulière. Je les trouve inspirantes. Elles arrivent à diriger, ensemble, un organisme culturel phare de la région. Au fil des ans, Valspec a beaucoup évolué. C'est le fun de voir la place qu'occupent les femmes au sein de cet organisme culturel. Au début de Valspec, l'inspiration de Jean-Pierre Leduc, était Mme Pauline Séguin. Je crois qu'elle serait fière de voir ce que cet organisme est devenu.»
Dans les personnalités connues, Jessica avoue être inspirée par...Louis Morissette. « En fait, je trouve intéressant qu'il n'ait pas peur de faire l'éloge de la femme, de sa femme. Il n'a pas honte de dire qu'elle est plus connue que lui et qu'elle fait plus d'argent que lui. Je trouve que c'est un bel exemple à transmettre.»
L'animation, un petit plaisir
À l'emploi de Valspec depuis mars 2018, Jessica Stafford est aussi pigiste à son compte en parallèle. Elle accepte des contrats d'animations fréquemment, en plus de s'impliquer largement dans l'organisation du Yéti-Fest. De son propre aveu, animer est son petit plaisir.
« C'est une belle porte d'entrée pour élargir mon réseau de contacts chez Valspec. Parfois, ça débouche sur de belles collaborations professionnelles. Ça me garde jeune, c'est ce qui fait que j'adore ça », conclut-elle.
Elle s'implique aussi dans le Club Rotary, une organisation qui rassemble des gens de toutes générations désireux d'apporter un changement durable dans le monde, dans leur collectivité et en eux-mêmes. Entre autres activités, l'organisme convie annuellement la population de la région au Spaghetti des Régates durant la saison estivale.
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