Selon les pourcentages applicables établis par le Tribunal administratif du logement
Une hausse moyenne suggérée des loyers de 5,9% pour 2025
Le Tribunal administratif du logement établit en ce mardi 21 janvier, les pourcentages applicables pour le calcul d’ajustement des loyers en 2025, conformément au Règlement sur les critères de fixation de loyer. Pour les prochains mois, les locataires subiront une hausse moyenne du prix de leur logement de 5,9%.
Ces pourcentages permettent de déterminer les montants affectés à chacune des composantes du calcul en fonction des dépenses réelles encourues pour l’immeuble ou le logement concerné.
Concrètement, l'augmentation dépendra de plusieurs facteurs. Par exemple, les appartements chauffés à l'électricité connaîtront une hausse de 2,9%. Ceux chauffés au gaz naturel ou au mazout seront impactés également, mais à la baisse, soit de 5,8% pour le premier et 2,9% pour le second.
Les frais d'entretien afficheront une hausse marquée de 6,9 %, attribuable à l’augmentation des coûts de la main-d’œuvre et des matériaux. Les frais de services rattachés à l'immeuble sera aussi en hausse de 4,5%, tout comme ceux rattachés à la personne même des locataires (RPA) qui augmenteront de 5,9%. Là où la hausse se fera le plus sentir sera dans la gestion (8,2%) et dans le revenu net (6,9%).
Dans la région de Vaudreuil-Soulanges, les personnes ou les familles qui sont à la recherche d'un logement en ce début d'année sont confrontées à une fourchette de prix qui varie selon les besoins recherchés par ménage.
Par exemple, une chambre située dans un appartement de trois pièces et demi situé à Les Coteaux coûte 600$ par mois. À l'autre bout du spectre, pour un logement de la même grandeur qui prend place à Vaudreuil-Dorion, on demande 1 520$.
Pour les clans comptant quelques enfants qui aimeraient habiter dans un appartement de six pièces ou sept pièces et demi, il faudra débourser entre 1 800$ pour un loyer à Rigaud ou 5 000$ pour se loger à Vaudreuil-Dorion.
Droit de refus
Au Québec, locateurs et locataires sont libres de s’entendre sur une augmentation de loyer que chacun considère satisfaisante. Le locataire a par ailleurs le droit de refuser l’augmentation de loyer soumise par le locateur.
Dans le cas où les deux parties n'arrivent pas à s'entendre sur l'augmentation du loyer (ou sur toute autre modification au bail), le locateur doit, dans le mois qui suit la réponse de refus du locataire, s'adresser au Tribunal pour faire une demande de modification du bail.
Toutefois, dans certains cas d’exception, le refus des modifications proposées oblige le locataire à quitter le logement à la fin du bail. Il y a lieu de se référer à la section « Restrictions au droit à la fixation du loyer et à la modification du bail » du formulaire de bail à ce sujet.
Un outil de calcul disponible
Pour faciliter une entente sur l'ajustement de loyer, le Tribunal rend accessible dès aujourd'hui un outil de calcul sur son site Web (www.tal.gouv.qc.ca). Une version PDF du formulaire Outil de calcul 2025, est également disponible sur le site Web du Tribunal.
Cet outil de calcul simplifié permet d’établir l’ajustement du loyer en tenant compte de la variation des taxes municipales et scolaires, des assurances, des améliorations majeures, ainsi que de l’ensemble des coûts d’exploitation de l’immeuble.
Il importe de préciser que l’outil de calcul simplifié ne prévoit pas certaines situations particulières qui pourraient être traitées lors d’une audience au Tribunal, par exemple la mise en place d'un service qui occasionne de nouvelles dépenses d'exploitation, ou encore la présence d'une dépense qui ne bénéficie pas à l'ensemble des occupants de l'immeuble.
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