Centres de la petite enfance
Grève en vue dans des CPE de Vaudreuil-Soulanges ?
La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) confirme, au terme des consultations menées en assemblées générales, un premier mandat de grève progressive adopté par 85 % des membres du secteur des centres de la petite enfance (CPE).
Si elle devait être déclenchée, la grève progressive se traduirait par l'ouverture des CPE, 30 minutes plus tard que la normale, puis une heure, puis deux heures et ainsi de suite, jusqu'à se rendre à une demi-journée.
Dans Vaudreuil-Soulanges, les CPE affiliés à l'Alliance des intervenantes en milieu familial du Suroît, entre autres, pourraient déclencher la grève puisqu'ils sont représentés par la CSQ.
« Ce mandat sera utilisé en dernier recours et au moment jugé opportun par la fédération afin d’atteindre l’objectif d’une réelle négociation, soit d’assurer une amélioration des conditions de travail des intervenantes en CPE par le renouvellement des conventions collectives », explique-t-on dans un communiqué publié ce mardi par la FIPEQ.
Principal point aux tables des négociations; l'amélioration des conditions de travail des intervenantes en CPE.
Le 14 mai dernier, quatorze mois après la fin des ententes et près de huit mois après le dépôt des demandes syndicales, le gouvernement du Québec a déposé une première offre, jugée insuffisante par la Fédération. Cette première offre proposait, entre autres, une augmentation salariale de 12,7 % étalée sur cinq années.
« Depuis le début de cette ronde de négociation, nous sentons un désintérêt du gouvernement à échanger afin de renouveler les conventions collectives des intervenantes en CPE. Malheureusement, les moyens de pression lourds comme la grève semblent être la seule chose qui les fasse réagir. Notre objectif est simple : améliorer les conditions du personnel en CPE de manière à refléter leur responsabilité et leur impact dans notre société. Nous utiliserons les outils à notre disposition pour y arriver et c’est pour cette raison que nous avons consulté nos membres pour acquérir un mandat de grève », confirme Valérie Grenon, présidente de la FIPEQ-CSQ.
La FIPEQ-CSQ, avec son mandat de grève en poche, envisage de continuer de faire entendre les besoins réels des intervenantes afin que celles-ci soient reconnues à leur juste valeur.
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