Depuis 2007
L'usage du français dans l'espace public est stable au Québec, selon l'OQLF
L'usage du français dans l'espace public demeure stable au Québec depuis 2007, d'après une nouvelle étude de l'Office québécois de la langue française (OQLF).
En 2022, 79 % des Québécois utilisaient le plus souvent le français dans l'espace public, selon des données publiées jeudi par l'OQLF.
Ce pourcentage est semblable à ceux observés au cours des 15 années précédentes, «ce qui traduit une stabilité quant à la langue utilisée à l'extérieur de la maison avec des personnes autres que les parents ou les amis», indique l'Office dans un communiqué.
L'étude de l'OQLF repose sur des données provenant d'un sondage mené entre mars et mai 2022 auprès de 7171 Québécois, ainsi que sur des groupes de discussion afin d'approfondir les résultats du sondage.
Les régions métropolitaines de Montréal et de Gatineau affichent les proportions de personnes disant recourir au français les plus faibles par rapport aux autres régions du Québec à l'étude. Elles se situent à 68 % et 63 % respectivement.
À l'inverse, Montréal et Gatineau ont enregistré les proportions les plus élevées des personnes utilisant le plus souvent l'anglais dans l'espace public, soit 13 % et 15 %.
Pour l'ensemble du Québec, ce pourcentage est passé de 10 % à 8 % entre 2007 et 2022, tandis que celui des personnes utilisant le plus souvent le français et l'anglais a augmenté, passant de 11 % à 13 %. Ce dernier indicateur grimpe à 22 % à Gatineau et 18 % dans la région montréalaise.
L'OQLF révèle par ailleurs que les personnes de 18 à 34 ans affichent la plus faible proportion pour l'usage du français à l'extérieur de la maison, à 74 %. Toutefois, il s'agit du groupe d'âge chez qui le pourcentage de personnes utilisant le français et l'anglais est le plus élevé (16 %).
L'étude montre également que la proportion de personnes utilisant le plus souvent le français varie en fonction de la situation de communication. Par exemple, elle s'établit à 78 % lors de la livraison d'un repas, mais monte à 90 % dans les communications avec les services du gouvernement du Québec.
La Presse Canadienne
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