Indéniable : le bonheur se conjugue au verbe aimer
20 mars : journée internationale du bonheur
Le 20 mars, c'est la Journée internationale du bonheur décrétée par l'Organisation des Nations unies (ONU). Comme l'ONU le rappelle, il s'agit là d'un objectif fondamental de l'être humain. La seule croissance économique ne suffit plus à assurer le bonheur, selon l'ONU, et se définit davantage par la recherche d'un mieux-vivre. Néomédia a réalisé un vox populi sur le sujet et l'essentiel ne tient effectivement pas dans l'aspect économique de la définition.
Johanne Dominique et Jean-Sébastien Héroux, courtiers immobiliers
Nous avons abordé ces deux courtiers immobiliers qui ont répondu à la fameuse question avec générosité : « Le bonheur c'est d'être ensemble, être entouré de ceux qu'on aime, rire, partager, fait valoir Johanne. On complique tout, alors qu'il suffit souvent d'un merci et d'un sourire pour se sentir heureux.
Pour Jean-Sébastien, le bonheur réside : « dans la capacité de bien gérer les aléas de la vie pour en arriver à maintenir un stress positif. C'est aussi la santé et la confiance que tout va bien aller, ajoute-t-il.
À la blague, les deux indiquent que bien que l'argent ne fasse pas le bonheur, la pauvreté n'en est pas garante non plus : finalement, cela prend un équilibre.
Marie-Christine Flock, directrice Carrefour Bienveillance 50 +
Pour Marie-Christine : « Le bonheur, c'est un état d'âme, c'est intrinsèque. En dépit des bons et des mauvais jours, il faut être en paix avec soi, avec la vie. Le bonheur c'est une globalité; j'avoue que je suis optimiste de nature », conclut la directrice.
Bill, Judith et Karen : la famille d'abord
Bill résume la situation en appréciant son moment présent actuel (nous les avons rencontrés dans un café): « Le bonheur, c'est arrêter dans un petit resto, prendre un bon repas avec sa famille et ses amis ».
Sa conjointe Judith assure que : « le bonheur, c'est ce qui est le plus important dans la vie et ça se passe avec la famille et les amis ».
Pour leur fille Karen, qui revient d'un séjour de 6 ans en Nouvelle-Zélande, « le bonheur, c'est prendre le temps de vivre, de se détendre; c'est respirer l'air extérieur, marcher dans la nature, la présence les arbres. « Tu as toujours aimé être dehors », se souvient sa mère.
Quelques commentaires d'amis sur Facebook :
- Le bonheur, c'est d'être heureux (ou la simplicité volontaire) - Jessica
- Le bonheur, c'est la famille et voir grandir nos enfants - Fannie
- Le bonheur, c'est être consciente que j'ai de la chance de m'être réveillée ce matin, de respirer, de m'aimer comme je suis et de répandre le plus de joie possible autour de moi - Danielle
- Le bonheur, c'est dire chaque jour merci la vie, s'émerveiller des petits bonheurs : le soleil, les nuages, les oiseaux, les animaux, la magnifique nature - Lise
- Le bonheur, c'est de se réveiller pas de cadran - Marie-Claude
- Pour moi, le bonheur c'est de me réveiller chaque matin avec un projet en tête. Je trouve mon bonheur dans l'art que je crée, la nature qui ne cesse de m'émerveiller, et bien sûr, auprès de ma famille et de mes amis, anciens et nouveaux. - Ginette L.
- Pour moi, le bonheur, c'est se sentir en sécurité émotive, physique, financière; l'ordre peut varier - Claire
Camille Jacques, étudiante
Pour Camille, étudiante en criminologie, qui travaille à temps partiel, « le bonheur, c'est quand je réussis à trouver du temps dans mon horaire, pour être avec ceux que j'aime ».
Kira Salez, étudiante
« Pour moi, le bonheur, c'est être dans mon chez-moi, mon refuge, avec mes chats et mon amoureux et nous faire de la bouffe maison », exprime tout simplement Kira.
L'amour, au-delà de la survie
Comme on peut le constater, le bonheur, outre le fait bien sûr de ne pas vivre dans le dénuement économique total, c'est surtout lié à des sentiments et à des émotions d'amitié, d'affection et d'attachement.
Bien sûr, nous avons la chance de vivre dans un pays qui assure un bien-être économique de base à tous ses citoyens, où une justice sociale régit la plupart des activités humaines et où la liberté d'expression est possible. Si on n'est pas happé par les incertitudes quant à sa survie, et à la survie de ses proches, on devine que toutes les déclinaisons du verbe aimer se retrouvent en haut de la liste du bonheur, pour la majorité des être humains.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.