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Entrevue avec cette femme au métier atypique

Arianne Lajoie: passionnée du domaine de la construction et du travail manuel

durée 18h00
4 mars 2024
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Marie-Claude Pilon
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Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes qui se tient ce vendredi 8 mars, Néomédia a décidé de mettre en lumière des membres de la gent féminine qui se démarquent au quotidien. Que ce soit sur le plan personnel ou professionnel, ces femmes méritent d’être propulsées sous les projecteurs à l’aube de cette journée importante. 

Au quotidien, Arianne Lajoie travaille depuis 2018 chez Peinture Tremblay inc., une entreprise de Salaberry-de-Valleyfield qui se spécialise dans la peinture industrielle, la peinture commerciale, la peinture extérieure et intérieure, la teinture et le vernis d’escalier et de marches, la réparation de joints et de gypse et la teinture de terrasses et de patios.

Bien que le monde de construction est souvent plus associé aux hommes, Arianne s’y sent à sa place. « J’adore mon travail. Je rencontre plusieurs personnes différentes et j’ai une belle liberté. Mes tâches sont variées. Par exemple, je peux faire des joints, préparer des murs pour la finition, faire de la peinture extérieure ou intérieure, résidentiel, commercial ou dans des entreprises privées. J’ai une facilité de communiquer avec les autres et j’aime me surpasser et le travail bien fait. J’aime apprendre de nouvelles techniques. Je suis curieuse, super perfectionniste et mon emploi m’apporte une grande satisfaction et valorisation», lance-t-elle d’entrée de jeu. 

Fait intéressant: l’équipe de Peinture Tremblay est presque entièrement féminine. Sur l’une des photos acheminées à Néomédia dans le cadre de ce texte, Arianne prend la pose avec ses collègues Cindy et Mélissa. « Les filles avec qui je travaille me rendent vraiment heureuse au quotidien. L’ambiance est toujours à son meilleur et chaque matin, je suis contente d’aller travailler. De nos jours, ce n’est pas facile de trouver des employés courtois, ponctuels et qui travaillent bien.  Je n’y vais jamais à reculons. Notre patron, Fred, est un ami et un boss extraordinaire. Il est à l’écoute de nos besoins et il est très réceptif», ajoute-t-elle. 

Un changement de carrière après deux grossesses rapides 

C’est à la suite de deux grossesses rapprochées qu’Arianne décide de se lancer dans le milieu de la construction. À l’époque, avant de donner naissance, elle travaillait dans le domaine de la restauration, où elle ne désirait pas revenir lors de son retour sur le marché du travail. 

« Quelqu’un m’a parlé du métier de peintre en bâtiment et ça m’intéressait. J’ai dit oui et suivi une formation de 150 heures en passant par le bassin comme on dit dans le jargon. Cela signifie que j’avais des heures de travail garanties chaque semaine. Par la suite, une fois cette étape réussie, j’ai pu me procurer mes cartes au coût de 100$.» 

Être une femme? Pas un obstacle 

Est-ce que Arianne a hésité avant de se lancer dans ce domaine où la majorité des emplois sont occupés par des hommes? « Non, ça ne m’a pas fait peur. J’ai toujours été manuelle et habile de mes mains. Je suis curieuse dans la vie et j’ai un intérêt dans plusieurs domaines. J’ai été élevé avec la philosophie que je pouvais tout faire, même les tâches plus souvent effectuées par des hommes.» 

Depuis son arrivée dans le métier, Arianne Lajoie a constaté que plusieurs femmes évoluent dans l’industrie de la construction dont celle qui lui a tout apprit. « C’était sur l’énorme chantier du CHUM à Montréal. J’ai été à ses côtés pendant plusieurs mois. Elle a cru en moi et m’a appris tout ce que je sais et que j’applique aujourd’hui dans mon travail

Comment Arianne voit-elle la Journée internationale des droits des femmes? « C’est certain qu’elle a son importance même si je ne me considère pas vraiment comme féministe dans la vie de tous les jours. Je lève mon chapeau à toutes les femmes, mais également à celles qui pratiquent des métiers atypiques et qui croient en leur potentiel.» 

Enfin, quels conseils partagerait-elle avec les femmes qui souhaitent se lancer dans une carrière dans le secteur de la construction? « Il ne faut pas être susceptible ou se laisser atteindre par les commentaires plates et désobligeants. Je dirais que ce conseil peut être appliqué dans toutes les sphères de notre vie et pas juste dans ce contexte. Il faut faire ce qui nous rend heureux et penser à soi en premier malgré les conventions ou l’opinion des autres. » 

À lire également:

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