Le mardi 20 février
Pont Larocque: théâtre d'un exercice de sauvetage en hauteur pour des pompiers de la région
Le Service de sécurité incendie de Salaberry-de-Valleyfield a lancé une invitation bien spéciale à six pompiers du Service d'urgence et de protection incendie de Pincourt/Notre-Dame-de-l'Île-Perrot plus tôt cette semaine. Le mardi 20 février, le pont Larocque, présentement fermé en raison de travaux, s'est transformé en lieu d'accueil d'un exercice pour les pompiers-araignées des deux brigades.
La structure routière relie Salaberry-de-Valleyfield à Saint-Stanislas-de-Kostka, Sainte-Barbe, Saint-Anicet et plusieurs autres municipalités de Beauharnois-Salaberry et du Haut-Saint-Laurent. Elle a fait l'objet dans les dernières semaines de travaux majeurs qui ont nécessité sa fermeture pendant cinq à six semaines. Le moment était donc idéal pour tenir cet exercice.
« Nous avons reçu l'invitation du SI de Salaberry-de-Valleyfield avec qui nous collaborons sur une base régulière pour prendre part à un exercice de sauvetage en hauteur sur la structure du pont qui était fermé à la circulation en raison de travaux. On y a participé avec plaisir. Nous aimons toujours faire ce genre de simulation pour maintenir nos connaissances et nos acquis à jour en cas d'interventions qui les nécessitent. Nous étions sur une portion du pont et le Service incendie de Valleyfield était sur l'autre portion. Des représentants de la Voie maritime qui gère le pont étaient aussi présents sur place pour s'assurer du bon fonctionnement de l'activité», résume le directeur du Service d'urgence et de protection incendie de Pincourt/Notre-Dame-de-l'Île-Perrot, Yanick Bernier.
Lors de quelles interventions les pompiers-araignées pourraient-ils avoir à mettre en pratique leurs apprentissages? « Si un travailleur qui effectue des travaux dans la structure est victime d'une blessure ou d'un malaise qui l'empêchent de redescendre et qu'il faut grimper pour aller le chercher. Sinon, on pourrait avoir à faire un sauvetage en hauteur pour porter secours à quelqu'un qui est grimpé volontairement dans la structure. Bientôt, d'ici mai, on tiendra ce même genre d'exercice dans Vaudreuil-Soulanges, mais dans une grue. Il y a de plus en plus de chantiers dans la région en raison de l'explosion démographique et il faut être prêts à intervenir lors de toutes sortes d'interventions », ajoute-t-il.
Pour les curieux, le pont Larocque est la hauteur d'un bâtiment de huit étages à partir du sol. Au total, six pompiers-araignées de Pincourt/NDIP ont pris part à l'exercice. Au total, au sein de cette brigade, une vingtaine de sapeurs sur les 55 pompiers qui composent l'équipe ont les connaissances pour effectuer des sauvetages en hauteur.
Il s'agissait d'une deuxième pratique du genre pour les pompiers-araignées. Ce ne sera pas la dernière. « On en tiendra une en mai, mais on essaie toujours de trouver des endroits inusités pour faire nos exercices comme un gratte-ciel ou un pont pour être prêts à intervenir n'importe où. Ce n'est pas lors d'un appel qu'on doit tester l'équipement ou autre. C'est avant. Éventuellement, on aimerait aussi tenir une pratique sur un bateau », conclut-il sans en dire plus sur le sujet.
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