La situation risque fort d'empirer dans les prochaines semaines
Urgence de l'Hôpital du Suroît: Un taux d'occupation frôlant le 200%
Avec la saison des virus respiratoires bien entamée, et les journées de grève passées et anticipées, le temps d'attente dans les urgences du Québec est hors de contrôle. L'Hôpital du Suroît ne fait pas exception. À 14h05 le 5 décembre, la plateforme Index Santé rapportait un taux d'occupation de 191% pour le centre hospitalier régional.
Les données indiquaient également que 95 personnes attendaient à l'urgence et de ce nombre, 23 étaient en attente pour voir un médecin.
Sur les 32 civières fonctionnelles, 61 étaient occupées. Près de 40 personnes occupaient une civière depuis plus de 24 heures et 26, depuis plus de 48 heures.
Quant au temps d'attente moyen, dans la salle d'attente de l'urgence, il était de près de 5 heures alors que le temps d'attente sur civière frôlait les 32 heures.
Il faudra prendre son mal en patience
Dans un communiqué, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a laissé entendre que la situation pourrait s'aggraver au cours des prochains.
Ainsi, il est possible que les délais d'attente pour accéder aux services soient plus élevés qu'à la normale au cours des prochains jours et des prochaines semaines, notamment aux urgences et aux différentes options du 811, dont le guichet d'accès à la première ligne (GAP).
En ce qui concerne les épisodes de grève, il est possible que les délais d'attente pour accéder aux options 811 soient plus longs qu'à la normale. Lors des journées de grève, ces services fonctionnent à capacité minimale, soit à 60 % pour le personnel infirmier. Cela signifie qu'il y aura des répercussions dans les prochains jours et les prochaines semaines sur les délais d'attente et sur l'achalandage aux urgences.
Il est important de noter que tous les services essentiels continuent d'être offerts 24 heures par jour, 7 jours sur 7, à l'ensemble de la population québécoise. Pour ce qui est des secteurs des urgences et des unités de soins intensifs, les services habituels continueront d'être offerts.
Toutefois, dans un contexte hivernal comportant un risque d'achalandage accru, il est possible que des retards se produisent ou que des délais d'attente se prolongent.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.