Autisme
Une troisième édition réussie pour le Bal solidaire de Vivre et Grandir Autrement
Un peu plus d'une soixantaine de personnes étaient réunies, le 4 novembre dernier, au Pavillon Wilson de Coteau-du-Lac alors que l'organisme Vivre et Grandir Autrement, tenait la troisième édition de son annuel bal solidaire.
Sous la présidence d'honneur de l'artiste en arts visuels, Émilie Léger, la soirée mettait à l'honneur la neurodiversité et l'employabilité inclusive, le tout sous le thème de la Cité mythique.
« Cette année, nous avons choisi le thème de la Cité mythique. Nous trouvions que ça représente bien notre plus grand souhait, celui de créer un monde où tout est possible. Où l’inclusion ne serait plus un enjeu de société, mais une façon d’être. Avec notre soirée, ce que l'on veut, c'est abaisser les jugements, montrer qu'il y a différentes façons de vivre et surtout, mettre de l'avant les différents profils de la neurodiversité », explique Mélanie Deveault, fondatrice et Présidente directrice générale de l’organisme et spécialiste en troubles neurodéveloppementaux.
L'objectif de la soirée était d'amasser les fonds nécessaires à la mise sur pied de divers programmes de soutien à l’inclusion en synergie avec la communauté, jusqu’à la construction de leur projet phare : un Centre de services intégrés d'éducation spécialisée en autisme dans la région de Vaudreuil-Soulanges.
D'ailleurs, ce sont 37 000 $ qui ont été amassés au cours de la soirée.
« Ce montant servira à financer nos différents projets d'intégration en communauté, ainsi que nos actions, en route vers le Centre de services intégrés d’éducation spécialisée en autisme », a souligné Mme Deveault.
Une soirée sous le signe de la découverte
Au cours de la soirée, les convives ont pu en apprendre plus la neurodiversité, mais également sur l'employabilité des personnes autistes.
Les convives ont également la chance d'assister à une conférence présentée par l'auteur Mélissa Perron durant laquelle elle s'est ouverte sur son parcours qui l'a mené jusqu'à son diagnostic d'autisme Asperger à l'âge de 38 ans.
La présidente d'honneur qui elle aussi a été diagnostiquée avec un TSA à l'âge adulte, Émilie Léger, a quant à elle abordé le côté créatif et les bienfaits des arts chez les personnes autistes
« La participation de la population à cet événement annuel nous permet de croire à la capacité que nous avons de nous unir pour de vrais valeurs, celles de co-construire, ensemble, une communauté plus inclusive où chaque individu peut obtenir le soutien nécessaire pour développer son projet de vie, son plein potentiel, vers une participation sociale et citoyenne active. Ensemble, on ira plus loin ! », conclut Mélanie Deveault.
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