Deux citoyens exigent des excuses
Vaudreuil-Dorion: Plainte contre deux cadres de la Ville
La Ville de Vaudreuil-Dorion ne donnera pas suite à une plainte déposée contre deux de ses employés cadres.
La plainte déposée par un ancien membre de la Société de généalogie Vaudreuil-Cavagnal réfère à des événements survenus il y a quelques mois et impliquerait également un autre membre de la Société de généalogie.
Sans nouvelles depuis trois mois, le citoyen plaignant, M. Jolicoeur, s'est présenté à la séance du conseil, le 5 septembre dernier, pour exiger des excuses formelles de la part des employés; chose qui fut refusée par le conseil municipal.
Selon M. Jolicoeur, lui et sa collègue auraient été victimes d'intimidation de la part d'un des cadres en plus de recevoir des menaces. Toujours selon le plaignant, un enregistrement ainsi qu'une transcription de près de 10 pages de la rencontre prouveraient les faits reprochés aux employés-cadres.
Surpris par le fait que la Ville refuse que des excuses soient faites, M. Jolicoeur s'est dit très outré de la tournure des événements. « La Ville peut prendre des mesures contre les citoyens, mais le contraire n'est pas possible ? », a-t-il questionné.
Pour expliquer la décision du conseil, M. Pilon a indiqué que « la Ville ne peut pas enquêter sur la Ville » et qu'une plainte officielle à la Sûreté du Québec serait la chose a faire, ainsi, « l'enquête serait indépendante ».
« Tout ça part d'une chicane à l'interne, au sein de la Société de généalogie. Lors d'une rencontre, les deux plaignants ont invectivé l'un de nos employé, pendant un bon 30 minutes. Par la suite, une rencontre avec a été organisée et pendant une heure et dix minutes, M. Jolicoeur et sa collègue s'en sont pris à un autre employé. Finalement, la menace à laquelle fait référence M. Jolicoeur était que si l'organisation ne trouvait pas de terrain d'entente, la Ville n'allait plus soutenir la Société de généalogie, c'est tout. Ce n'était rien contre les personnes directement, ça visait l'organisme en général. À la façon dont ils ont traité nos employés, nous aurions pu déposer une mise en demeure contre eux, mais nous ne l'avons pas fait. Nous allons écouter leur enregistrement et après on verra », a confié, à Néomédia, M. Pilon.
Aux dires de M. Jolicoeur, en fin d'intervention, d'autres actions pourraient être prises dans cette affaires.
À lire également
Plainte contre deux employés de Vaudreuil-Dorion: Dossier clos mais...
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.