Journée internationale des bénévoles
Quand le bénévolat devient la réponse
Grégoire Lacroix disait « La vraie générosité est celle du temps bien plus que celle de l’argent ». Pour Maxime Daigle, 36 ans, résident de Pointe-des-Cascades, ceci est bien plus qu’une citation, c’est un crédo.
Président d’une entreprise de développement d’applications Web, Maxime Daigle a tout pour lui. La santé, une carrière prolifique, un entourage aimant et pourtant, en 2020, une remise en question s’impose.
« Un peu avant la pandémie, j’ai eu une sérieuse remise en question. Je voyais mes amis autour de moi évoluer, avoir des enfants, avoir une vie totalement différente de la mienne. J’ai réalisé que je n’étais plus au même niveau que mes amis et j’ai frappé un mur. Je me suis sérieusement demandé à quoi je servais. Je me suis vraiment questionné sur ma raison d’être », confie l’homme d’affaires et bénévole, depuis peu, au Centre d’action bénévole L’Actuel.
C’est en discutant avec son entourage que l’idée de faire du bénévolat est venue. « On me disait souvent que de faire du bénévolat apportait un sentiment de bonheur, qu’on aidait concrètement les gens. Ça m’est resté en tête. Une fin de semaine, j’ai donc fait une recherche sur le Web pour voir comment je pouvais m’impliquer dans la communauté et le site de L’Actuel était le premier sur la liste », ajoute Maxime Daigle.
Donner du temps pour se donner une certaine liberté
C’est après une rencontre avec l’équipe de L’Actuel et une visite des lieux, que l’entrepreneur s’est lancé dans l’aventure du bénévolat. En quelques mois déjà, il a participé à diverses activités visant à faire connaître l’organisme et à recruter d’autres bénévoles.
« Sérieusement, j’ai ressenti les effets dès la première journée. C’est comme une drogue. Tout ce que l’on fait a un impact concret sur l’organisme. Et ça ne coûte rien. Cela, m’a vite fait réaliser que de donner du temps fait une aussi, sinon plus grande, différence que de donner de l’argent », poursuit le bénévole.
Parmi ses tâches, Maxime Daigle est responsable, une fois par mois, de visiter divers points de services du territoire pour s’assurer qu’ils ont en main les affiches et les pamphlets explicatifs de L’Actuel.
« Ça me prend peut-être une heure ou deux de mon temps. Ce n’est pas grand-chose quand tu y penses et pourtant, ça fait toute la différence pour l’organisme. Tout le monde peut le faire. Récemment, j’ai été récupéré des denrées à Pincourt pour aller les porter au Centre, à Vaudreuil-Dorion. J’ai été grandement ému de voir à quel point les gens sont généreux. J’en ai eu des frissons. C’est ça le bénévolat. C’est donner un peu de son temps pour faire une grande différence ».
Son expertise en informatique lui permet également d’apporter son support aux équipes de L’Actuel que cela est nécessaire. « C’est certain que le fait de pouvoir choisir son bénévolat est super intéressant. Tu choisis quand, et comment tu veux aider. Je crois que les jeunes devraient garder ça en tête et qu’ils ne devraient plus hésiter à s’impliquer. Le bénévolat n’est pas contraignant comme pourrait l’être un emploi. Au contraire, il apporte une belle liberté qui fait du bien à tous ».
À lire également:
Michel Lamarre : bénévole un jour, bénévole toujours
Bob Rozon : « Avec lui, il n’y a pas d’il faudrait, il fait »
Journée internationale des bénévoles : Marie-Éliane Wart
« Bénévoler » en solo c'est bien, mais à deux c'est beaucoup mieux!
Intégrer le bénévolat à son quotidien, la recette gagnante de Martine Sellier
« Le bénévolat nous aide à comprendre le monde qui nous entoure » - Catherine Lemay
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.