Le 5 mai, journée dédiée aux infirmières auxiliaires
L'OIIAQ souligne la force de caractère de leurs membres
Baptisés « les anges gardiens », les professionnels de la santé remontent la pente tranquillement des deux dernières années de pandémie. Pour souligner cette force de caractère, la journée du 5 mai est dédiée aux infirmières et infirmiers auxiliaires.
L’Ordre des infirmières et infirmiers auxiliaires du Québec (OIIAQ) a trouvé une idée originale pour célébrer à sa juste valeur le travail exceptionnel des infirmières auxiliaires, véritables piliers aux équipes de soins en jouant notamment un rôle indispensable au niveau du dépistage, de la vaccination et des soins offerts aux victimes de la COVID-19.
Une campagne numérique lancée par l’animatrice et chroniqueuse Vanessa Pilon est diffusée sur les réseaux sociaux depuis jeudi matin.
L’OIIAQ a choisi une porte-étendard parfaite pour souligner la détermination, le courage et la passion de ces hommes et femmes dévoués pour offrir réconfort et sécurité à leurs patients.
Dans une vidéo de 2 minutes et demie, l’animatrice interroge, ou plutôt discute, avec une personne qu’elle connaît bien, même très bien, car c’est elle qui l’a mise au monde, sa mère. Une infirmière auxiliaire depuis plus de 25 ans.
Un bijoux de reportage dans lequel la talentueuse animatrice fait briller l’engagement de sa maman, Isabelle Rossignol.
«Parfois, nous recevons une tape dans le dos par une personne qui nous dit qu’elle est contente que nous soyons là. C’est alors que je me dis ok, j’apporte de quoi. C’est très humain comme métier. C’est un beau métier », livre dans la vidéo, Mme Rossignol, sourire aux lèvres exprimant son bonheur de venir en aide quotidiennement à des personnes âgées vulnérables, et ce, depuis un quart de siècle.
La présidente de l’OIIAQ, Carole Grant, aussi, est une vraie passionnée. Elle exerce la profession depuis près de 40 ans.
Heureuse que cette journée du 5 mai permet de rendre hommage à ces professionnels déterminés à ne pas baisser les bras, malgré qu’ils ont dû parfois mettre les bouchées doubles, certains de leurs confrères étant tombés au combat, épuisés ou infectés par le virus.
« Depuis le début de la crise sanitaire, l’apport des infirmières et infirmiers auxiliaires a été plus important que jamais au sein des réseaux public et privé de la santé ».
Avec un travail louangé par les patients, ces ambassadeurs de la profession profitent d’une vague de solidarité sans précédent pour mettre en lumière leur indéniable force de caractère, durement mise à l’épreuve après deux ans de pandémie.
« La contribution de ces près de 28 000 professionnels est indispensable aux solutions afin d’améliorer l’efficience du réseau de la santé. Cette amélioration passe notamment par la reconnaissance du plein champ d’exercice des infirmières auxiliaires et par l’uniformisation de leur rôle au sein des divers milieux de soins », renchérit-elle.
Sur le terrain, les membres du deuxième ordre professionnel en importance en santé peuvent, entre autres, contribuer à l’évaluation de la personne, administrer des médicaments, effectuer des prélèvements sanguins, contribuer à la thérapie intraveineuse et dispenser des soins reliés aux plaies. Elles prodiguent un large éventail de soins directs aux personnes dans de nombreux secteurs, prêtant ainsi main-forte à l’ensemble de l’équipe interdisciplinaire.
De plus, l’Ordre poursuivra ses efforts pour favoriser l’intégration de ses membres au sein de tous les secteurs où elles peuvent exercer leur rôle essentiel.
Pour sa part, Mme Rossignol obtient le mot de la fin en invitant le plus de monde possible « hommes ou femmes à choisir ce métier très gratifiant et essentiel ».
Son message semble avoir été entendu, l’une de ses filles est actuellement en stage afin de devenir une infirmière auxiliaire. Elle prendra la relève et tentera de battre la longévité de sa mère, qui ne semble pas prête d’une retraite.
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