Un don généreux
Les employés de Sanivac donnent un chèque de 30 000 dollars au camp de jour Centre Notre-Dame-de-Fatima
Le camp de jour du Centre Notre-Dame-de-Fatima a reçu ce jeudi un don d’une valeur de 30 000 dollars pour son programme Arc-en-ciel, qui s’adresse à des enfants à besoins particuliers. Plus de 135 employés de Sanivac ont contribué à cette levée de fonds.
Cette somme vient directement des employés. Depuis plus d’un an, ils donnent une partie de leur salaire à cette cause. « Ce montant phénoménal de 30 000$ provient à 100% de vos dons. Vous pouvez être extrêmement fiers de faire une telle différence dans la vie de ces jeunes à besoins particuliers », souligne Carole-Ann Kelly, copropriétaire de Sanivac, en s’adressant à ses employés.
Ils ont pu être remerciés ce jeudi lors d’un 4 à 7 sur les lieux de l’entreprise à Notre-Dame-de-L’Île-Perrot. Ces derniers ont pu célébrer en profitant de la présence d’un foodtruck et d’huîtres fraiches afin de faire un clin d’œil à la soirée de financement Mille et une huîtres qui a normalement lieu à ce temps de l’année.
Cette soirée représente la principale source de financement de ce programme spécialisé qui permet à plus de 40 enfants de la région nécessitant des soins particuliers de participer à un camp de jour avec de l’accompagnement. C’est près de 100 000 dollars qui sont amassés chaque année lors de cet événement.
Ce dernier n’a toutefois pas eu lieu depuis maintenant deux ans en raison de la pandémie. Ce manque à gagner a affecté les opérations du programme, notamment en ce qui a trait aux ressources humaines et à l’aide financière offerte aux parents.
Avoir un accompagnateur par enfant coûte environ trois fois plus cher que pour un enfant neurotypique, c’est-à-dire sans handicap ou problématique. Cela représente une somme de 530 dollars par semaine. Cette différence de coût est habituellement absorbée avec les fonds recueillis lors des Mille et une huîtres.
Pour Carole-Ann Kelly, il s’avérait nécessaire d’aider l’organisme. « C’est une cause qui nous tient à cœur et entre citoyens corporatifs d’une même ville, il est tout à fait naturel de se soutenir », indique-t-elle.
Mme Kelly invite ainsi d’autres entreprises à faire de même. « L’idée du petit don prélevé directement sur la paie chaque semaine, de façon continue, a fait ses preuves. 30 000$ en 14 mois c’est incroyable. 1$ par semaine ça peut sembler banal, mais voyez comme ça mène loin quand on se regroupe pour une bonne cause », conclut-elle.
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