Histoire régionale
Le moulin de la Pointe-du-Moulin retrouve enfin son toit
Dénudé de son toit depuis avril 2020, c’est ce vendredi que le moulin trois fois centenaire du Parc historique de la Pointe-du-Moulin, à Notre-Dame-de-l’Île-Perrot l’a finalement retrouvé après de longs mois de restauration.
Construit sur une période de deux ans entre 1707 et 1708, le moulin emblématique de la région est le plus vieux moulin encore fonctionnel de la province. Le toit avait déjà été restauré en 1977. « C’est vraiment exceptionnel d’avoir ce moulin à Notre-Dame-de-l’Île-Perrot et dans Vaudreuil-Soulanges », explique le directeur général du site historique, Charles-Olivier Bellerose-Bélanger.
Pesant 5 tonnes, le toit est entièrement constitué de cèdres et son diamètre est d’un peu plus de quatre mètres. Il a été restauré en respectant les normes de l’époque de la construction du moulin, sur le site même du parc historique. « Je sais qu’ils ont utilisé au maximum des matériaux originaux qui se trouvaient encore à l’intérieur du moulin, notamment certaines poutres », poursuit le directeur général.
Redonner vie au moulin
En entrevue avec Néomédia, Charles-Olivier Bellerose-Bélanger expliquait l’importance d’avoir un toit rotatif à 360 degrés. « Le toit doit pouvoir tourner au complet en fonction de la direction du vent, car c’est ce qui permet de faire tourner les ailes et de faire fonctionner le moulin pour produire de la farine ».
Il ajoute: « L’objectif avec ces travaux est de rendre le moulin de nouveau fonctionnel. C’est lorsqu’il n’est pas opérationnel que les signes d’usures apparaissent. C'est donc important de pouvoir le faire fonctionner le plus souvent possible et c'est ce que l'on espère être en mesure de faire dès que les ailes seront de nouveau installées », ajoute le directeur général.
Concernant les ailes et à la queue du moulin, ils seront restaurés et installés d’ici la fin du mois d’août, selon M. Bellerose-Bélanger. Ce dernier ajoute que d'autres travaux de restauration sont également prévus pour la maison du meunier.
« On espère que les travaux attireront les visiteurs en grand nombre, et ce toute l'année durant, puisque le parc est maintenant ouvert 12 mois par année », conclut le directeur général.
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