Reconnaître et mettre fin à l'intimidation
Depuis quelques années, l'intimidation a beaucoup attiré l'attention. En cette veille de rentrée scolaire pour les quelques 15 000 élèves de la Commission scolaire des Trois-Lacs, pourquoi ne pas aborder le sujet avec vos enfants afin de les aider à reconnaître l'intimidation et comment y mettre fin.
L'intimidation est définie comme un comportement agressif intentionnel et répété, associé à une intention négative, qui est utilisé par un enfant pour maintenir son pouvoir sur un autre enfant. L'enfant qui en est l'objet se retrouve donc victimisé et prisonnier d'une relation de violence.
Vivre de l'intimidation avant même de savoir écrire son nom
Le cycle de l'intimidation commence souvent chez les 4 à 11 ans, au moment où l'identité sociale des enfants se forme, à l'école et dans le cadre d'autres activités. Le moment où l'intimidation commence importe peu; il est surtout important de se rappeler que l'intimidation n'est pas un élément essentiel à la croissance. Les situations d'intimidation nécessitent l'intervention directe d'adultes qui sont prêts à reconnaître qu'il y a un problème et à prendre les mesures qui s'imposent pour y mettre fin.
En général l'intimidation se manifestera par des gestes violents tels que frapper, pousser ou même voler. Il arrive aussi qu'elle se présente par des menaces, des insultes, des commentaires racistes, sexistes ou sur l'apparence de la personne visée.
Saviez-vous que... si d'autres enfants interviennent dans une situation d'intimidation, celle-ci prend fin en dix secondes ou moins dans plus de la moitié des cas?
L'intimidation à l'adolescence
À mesure que les enfants grandissent, de nouveaux comportements d'intimidation apparaissent. Bien que des gestes d'intimidation physique, psychologique et sociale peuvent être posés dès l'âge de quatre ans, d'autres formes d'intimidation peuvent apparaître durant l'adolescence. Par exemple, le harcèlement sexuel et l'agression dans les fréquentations amoureuses commencent habituellement au début du secondaire.
Peu importe comment, quand et où est vécue l'intimidation, l'important est que la personne qui ressent le besoin d'en parler puisse le faire avec un adulte de confiance.
En tant qu'adultes, parents, tuteurs, enseignants, entraîneurs ou autre, il est de notre devoir de discuter avec nos jeunes, de ne pas prendre à la légère les affirmations et surtout de montrer l'exemple. Car après tout, le respect s'apprend à la maison et non dans une salle de classe.
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