Mission herbe à poux : la Ville de Pincourt voit son projet financé par Québec
La députée de Soulanges et ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse, à la Santé publique et aux Saines habitudes de vie, madame Lucie Charlebois, ainsi que la députée de Vaudreuil, madame Marie-Claude Nichols, étaient de passage à Pincourt, le vendredi 4 mai afin d’annoncer d’importants investissements dans le cadre de la Stratégie québécoise de réduction de l'herbe à poux et des autres pollens allergènes.
En effet, la Ville de Pincourt pourra bénéficier d’un montant de 32 910 $ afin de lutter contre l’herbe à poux sur son territoire. Au total, le gouvernement du Québec accordera un financement totalisant 241 200 $ pour soutenir huit initiatives de lutte contre l’herbe à poux. Ces projets sont financés notamment dans le cadre de la Stratégie québécoise de réduction de l’herbe à poux et des autres pollens allergènes, un programme financé par le Fonds vert issu du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques.
Ces huit projets ont été retenus sur la base de divers critères de sélection, dont le financement multisource et la mobilisation de partenaires locaux en vue de réaliser des interventions concertées de contrôle de l'herbe à poux.
Mission herbe à poux
Élaboré par M. Frédéric Morin et l’équipe des Travaux publics à la Ville de Pincourt, le projet Mission herbe à poux, se veut une campagne de sensibilisation sur les allergènes qui découlent de l’herbe à poux. « Cette sensibilisation va se faire dans les quatre écoles de Pincourt, donc auprès des jeunes. Ensuite, nous impliquerons des partenaires et des institutions bien établis sur le territoire afin qu’ils viennent nous aider à arracher l’herbe à poux », explique M. Cardinal, maire de Pincourt.
Dès le 23 mai, des équipes seront présentes sur le territoire de Pincourt afin de travailler à éradiquer l’herbe à poux.
« En tant que maire, je suis très heureux d’être le premier dans Vaudreuil-Soulanges à participer à la Stratégie québécoise de réduction de l’herbe à poux et des autres pollens allergènes. J’invite les autres municipalités à venir profiter de notre expertise afin qu’eux aussi puissent mettre en place des mesures pour contrer le phénomène de l’herbe à poux », poursuit M. Cardinal.
« Encore une fois, notre gouvernement agit et pose des actions concrètes puisque l'herbe à poux peut amener des complications et affecter la qualité de vie des Québécoises et Québécois. Ainsi, nous continuons de mobiliser les ressources afin que les municipalités financées par ce programme soient en mesure d'encadrer et de protéger les citoyens, et ce, par la mise en œuvre d'initiatives novatrices et porteuses pour nos collectivités », a souligné Mme. Lucie Charlebois.
De son côté, la députée de Vaudreuil, Marie-Claude Nichols, se réjouit du financement accordé à la Ville de Pincourt et met en lumière l’aspect rassembleur du projet qui s’avère un bel exemple de mobilisation durable. « En effet, en plus de lutter activement et collectivement contre l'herbe à poux par des moyens efficaces reconnus, notamment l'arrachage et la coupe, un volet de sensibilisation permettra de faire perdurer cette lutte pendant de nombreuses années encore, au bénéfice de l'ensemble des citoyennes et des citoyens actuels et à venir. »
Faits saillants :
Rappelons que l'herbe à poux est une plante annuelle qui peut produire jusqu'à 3 000 graines en une seule saison, et que celles-ci peuvent demeurer en dormance dans le sol pendant plus de 40 ans.
Un seul plant peut contribuer à envoyer plusieurs millions de grains de pollen dans l'air, ce qui est hautement nuisible pour la santé puisqu'une quantité relativement faible de pollen suffit à déclencher une réaction allergique chez les personnes affectées.
Cette plante est la principale responsable de la rhinite allergique saisonnière, aussi appelée rhume des foins, au Québec. Ce problème de santé affecte une personne sur 10 chaque année, de la mi-juillet jusqu'au premier gel automnal.
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