La commission scolaire des Trois-Lacs revient sur sa gestion du transport scolaire.
"Nous ne souhaitions pas mettre en danger les élèves" - CSTL
Par Christopher Chartier-Jacques, Journaliste
La dernière tempête de verglas s'est transformée en campagne de gestion de crise pour la commission scolaire des Trois-Lacs (CSTL). Sa décision de laisser les écoles ouvertes à fait jaser sur les réseaux sociaux.
De nombreux parents ont fait savoir leur incompréhension en début de journée. Les messages n'étaient pas tous très polis. "Ça été une grosse journée", concède Colette Frappier, du Service du secrétariat général et des communications à la CSTL. Les parents s'inquiètiaient d'envoyer leurs enfants en autobus alors que les conditions routières semblaient dangereuses.
Elle tient toutefois à rassurer les parents: "Nous ne nous levons jamais le matin en nous disant que l'on va mettre les enfants en danger. J'ai moi-même des filles qui fréquentent l'école ici", souigne-t-elle.
Elle explique la décision de son employeur: "Quand nous nous sommes levés le matin, la tempête n'avait pas débutée. On a pensé que les météorologues s'étaient trompés. Ça n'aurait pas été la première fois. La situation s'est vraiment dégradée une fois le transport en autobus commencé. On était face à un dilemne: Renvoie-t-on les enfants chez eux même si nous ne sommes pas sûrs que leurs parents soientt là? Et les enfants qui sont déjà à l'école au service de garde, on les renvoie à pied ou appelle leurs parents qui sont en route pour le travail? Nous avons pris une décision."
Colette Frappier est d'ailleurs d'avis que la CSTL aurait reçu le même volume de messages si les administrateurs avaient décidé de fermer les écoles.
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