Le Zoo Ecomuseum présentait ses trois nouvelles loutres aux médias mardi matin.
Les nouvelles têtes d'affiche du Zoo Ecomuseum
Les loutres ont eu droit à un premier bain de foule mardi.
En captivité, les loutres peuvent vivre une quinzaine d'années.
Leur alimentation est faite de poissons.
Nouvellement arrivées, les loutres demeurent sur leur garde.
Elles ne craignent ni le froid ni la neige.
2 mâles et 1 femelle compose le contingent de loutres.
Par Christopher Chartier-Jacques, Journaliste
Absentes depuis 2014 du Zoo Ecomuseum à Sainte-Anne-de-Bellevue, les loutres de rivière font un grand retour cet hiver. Il s'agit d'une énorme réalisation pour le zoo.
"C'était un retour attendu par les visiteurs, les membres du conseil d'administration et les donateurs", explique Marie-Hélène Gauthier, présidente du conseil d'administration du Zoo Ecomuseum.
Les conditions étaient réunies pour que ces animaux retrouvent leur place au zoo urbain. "Nos deux loutres sont mortes en 2014. Au même moment, nous projettions de construire une installation unique pour laquelle nous avons lancé une campagne de financement en 2013. La levée de fonds nous a permis de construire un habitat spécial et de ramener trois loutres au Zoo Ecomuseum", souligne David Rodrigue, directeur général en entretien avec Néomédia.
Le lieu d'acceuil des nouvelles arrivantes est définitivement une attraction en soi. Avec un financement de 1,4 M$, le zoo a pu aménager un habitat couvrant 6000 pieds carrés avec un bassin contenant 250 000 litres d'eau. Les visiteurs pourront admirer les deux mâles et la femelle de trois endroits spécifiques dont deux avec une vision sous-marine.
"En 2016, le zoo a accueilli environ 125 000 visiteurs. Nous avons bon espoir que l'arrivée des loutres fera grimper ce nombre dans les prochaines années. C'est une bonne chose puisqu'on pourra sensibiliser plus de gens à l'importance de la protection de la nature", poursuit David Rodrigue.
Des rescapées
Les trois loutres, d'environ 2 ans, auront certainement un plus beau destin que ce qui les attendaient. En effet, les trois spécimens, originaires des États-Unis, avaient été capturés et s'apprêtaient à être abattus pour leur fourrure. "Quand elles sont arrivées ici, elles avaient encore l'étiquette qui les destinait à l'abattage. Nous sommes contents d'avoir pu les sauvées et d'en faire profiter les visiteurs", affirme Émilie Sénécal, du Zoo Écomuséum.
La participation du public sera sollicitée prochainement afin de nommer les nouvelles arrivantes.
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