OPTILAB franchit une nouvelle étape de sa mise en oeuvre
Le projet d’optimisation des laboratoires de biologie médicale OPTILAB qui est en cours dans l’ensemble du Québec franchit une nouvelle étape de sa mise en œuvre. Les trois établissements partenaires de la grappe Montérégie ont annoncé hier le début de la phase d’implantation de la gouvernance médico-administrative et de la mise en commun des ressources.
Rappelons que la grappe Montérégie inclut les centres intégrés de santé et de services sociaux de la Montérégie-Centre, de la Montérégie-Est et de la Montérégie-Ouest. Un laboratoire dit « serveur », situé à l’Hôpital Charles Le Moyne, en Montérégie-Centre, réalisera un grand pourcentage des analyses de la région. Les sept laboratoires dits « associé » produiront quant à eux localement les analyses nécessitant un court délai de réponse.
À l’instar des autres grappes au Québec, le modèle montérégien prévoit, pour l’ensemble des installations :
· Une seule gouvernance clinico-administrative et médicale composée d’un directeur clinico-administratif et d’un directeur médical. Celle-ci sera chargée de coordonner l’allocation des ressources de l’ensemble des installations de la grappe et d’assurer la mise en place de mesures favorisant la pertinence des analyses et la qualité des pratiques de laboratoire.
· Un budget dédié et unifié.
· Un seul parc d’équipements pour l’ensemble des laboratoires de la grappe, géré par l’établissement serveur.
· Une gestion intégrée du personnel des laboratoires de biologie médicale. Bien que les différents points de service demeurent, le personnel du laboratoire sera rattaché administrativement à l’établissement serveur.
Cette étape déterminante sera complétée d’ici le 1er avril 2017.
Les trois établissements partenaires en Montérégie travaillent en collaboration pour que ce changement se fasse dans le plus grand respect des équipes en place. Le déploiement du projet se concrétisera sur une période de 3 à 5 ans.
OPTILAB
OPTILAB est une importante démarche de modernisation du secteur de la biologie médicale au Québec, basée sur une approche qui respecte les besoins cliniques et tient compte des moyens technologiques requis afin d’assurer des services de qualité à la population.
Trois préalables sont incontournables pour sa mise en œuvre : une solution informatique transitoire en attendant l’implantation d’un système d’information de laboratoire (SIL) unique; la mise à niveau de l’infrastructure du laboratoire serveur; un mécanisme de traçabilité rigoureux pour les échantillons tout au long du processus d’envoi et des règles et normes en matière de sécurité et de stabilité des échantillons.
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