OPINION | La peur des représailles et le droit de porter plainte en santé
Par Salle des nouvelles
Le directeur général du Regroupement provincial des comités des usagers (RPCU), Pierre Blain, a fait parvenir aux médias une lettre ouverte dans laquelle il parle du processus de plainte du réseau québécois de la santé. Voici l’intégral de la lettre.
La peur des représailles est un enjeu qui est au cœur du traitement des plaintes formulées dans le réseau québécois de la santé et des services sociaux. Pour la première fois cette année, le RPCU en parlera lors de son congrès annuel du 20 octobre prochain. Elle est aussi au cœur de la Semaine des droits des usagers, qui commencera le 22 septembre.
Pour combattre cette peur, il faut que le processus de plainte soit mieux connu et mieux géré. À l’heure actuelle, il est presque impossible de connaître les noms et les numéros de téléphone des commissaires aux plaintes et à la qualité des services. Tout comme il est difficile d’avoir les mêmes informations pour les comités des usagers, chargés de soutenir les personnes qui souhaitent porter plainte. Ces renseignements sont enfouis quelque part sur des sites internet souvent difficiles à consulter par leur manque d’uniformité.
Le RPCU a des propositions pour améliorer les choses. Nous pourrions mieux gérer l’information sur les plaintes en éliminant les trop nombreux intermédiaires qui ne font que filtrer l’information et dédoubler les efforts, empêchant ainsi le traitement efficace des plaintes des usagers.
Porter plainte est un droit et nous sommes protégés en cas de représailles.
Pierre Blain
Directeur général du RPCU
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