Le combat d’une vie du journaliste Mathieu Ferland
Journaliste depuis 2010 pour le groupe Néomédia à Joliette, Mathieu Ferland livre actuellement le combat le plus de important de sa vie.
En effet, depuis janvier dernier, Mathieu combat un cancer de la glande salivaire. « C’est à la suite d’une série d’examens et de radiographies que les médecins ont découvert une masse au niveau de ma joue droite. Voulant approfondir la nature de cette masse, on m’a fait une biopsie à l’hôpital général de Montréal, tout juste avant Noël », a-t-il expliqué en entrevue au Journal.
Ce cancer est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules de l’une des glandes salivaires. Le mot « maligne » signifie que la tumeur peut se propager (métastases) à d’autres parties du corps.
Les premiers symptômes se sont déclarés durant l’été 2015. Une douleur stridente à la mâchoire a causé de sérieux problèmes au point où Mathieu abusait des médicaments qu’il avait chez lui.
Assommé par la nouvelle du cancer, il en a eu pour plusieurs minutes avant de se ressaisir. « C’était un vide au creux de l’estomac, comme si on vous aspirait l’air des poumons en un seul coup. Ma première question a été « est-ce mortel? » Je ne savais tout simplement pas quoi dire », s’est remémoré le jeune père de famille qui aura 38 ans en août avec émotion.
Accompagné d’un de ses meilleurs amis, le courage lui est vite revenu. « Quelque chose en moi s’était levé durant ce moment pour clamer haut et fort : Pas question! », a-t-il poursuivi.
Le printemps dernier, Mathieu Ferland a reçu 35 traitements de radiothérapie et sept de chimiothérapie au CUSM, sur une période de 8 semaines. Heureusement pour lui, il n’a pas perdu ses cheveux. Il doit par contre se nourrir via un tube de gavage branché sur son estomac. Durant cette période, il a perdu une quarantaine de livres en plus de perdre temporairement toute notion de goût.
Son quotidien est parsemé de montagnes russes. « Je peux être en excellente forme le lundi mais être incapable de me lever le lendemain », a-t-il expliqué.
À ses côtés, sa femme Josée-Anne et ses deux garçons Luke, 5 ans, et Liam, 3 ans, sont là pour les bons et mauvais moments. « J’ai la chance d’avoir la plus merveilleuse des conjointes qui me soutient lorsque j’ai une baisse de moral. Sans compter mes deux garçons que j’aime plus que tout, ils ont le don de redonner le sourire à Papa lorsque c’est nécessaire », ajoute-t-il. Il reçoit aussi beaucoup d’aide de sa famille, notamment dans ses (nombreux) déplacements à Montréal pour les examens et autres rendez-vous.
Bien que sa bataille soit loin d’être terminée, Mathieu Ferland reconnait que ce cancer a changé ses perceptions de la vie. « Je prends conscience de l’importance des gens qui m’entourent encore plus qu’avant. J’ai reçu, jusqu’à présent, tellement de soutien que c’en est étourdissant. Désormais je prends encore plus de temps pour remercier mes proches, qu’ils soient de ma famille ou de mes amis pour leur simple présence », a-t-il assuré.
Collecte de dons
Afin d’encourager Mathieu Ferland dans son combat, le groupe Néomédia, propriétaire du Journal de Joliette, a décidé de lancer une plate-forme web afin de recueillir des dons pour subvenir à ses besoins et ceux de famille.
« Par la création de cette collecte de dons, le groupe Néomédia désire apporter son soutien à Mathieu qui lutte actuellement contre cette maladie. On souhaite tous que Mathieu remporte la victoire face à cet adversaire coriace », ont mentionné Claude Poulin, président de Néomédia, et Patricia-Ann Beaulieu, directrice-générale régionale du groupe Néomédia.
D’ailleurs, une partie des revenus de la vente de publicité sur le site du Journal de Joliette seront remises directement dans les dons recueillis.
Les gens qui veulent soutenir Mathieu peuvent donner via le www.1001causes.com/fr/campagnes/le-combat-dune-vie-du-journaliste-mathieu-ferland-45 ou le www.1001causes.com.
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