Ajout d'un secteur agroforestier à la Coop des Frontières
La Coop des Frontières dévoile son nouveau secteur agroforestier qui rassemblera les propriétaires et les producteurs forestiers et agricoles de la région de la Montérégie-Ouest.
Un comité consultatif a été mis sur pied afin de cerner les besoins et préoccupations des quelques 2 700 propriétaires de boisés occupant les 97 000 hectares de forêt du territoire. Le comité, formé de Jim Routier, ingénieur forestier, John Bilton, homme d’affaires, Donald Millaire, ancien directeur des moissons et Michel Leduc, producteur agricole, a ainsi pu définir les objectifs et services pour le secteur, en collaboration avec les dirigeants de la Coop.
« Nous étions la seule région du Québec qui n’avait pas de regroupement de ce genre. Considérant que de 50 à 70 % de nos producteurs agricoles ont un boisé, ce service était rendu essentiel », souligne le directeur-général
adjoint de la Coop des Frontières et responsable du nouveau secteur en agroforesterie, Alain Dubuc.
Gestion commune
L’objectif principal du secteur est de créer une structure opérationnelle qui permettra aux propriétaires de boisés de se rassembler au sein d’un même organisme de gestion. Ainsi, les membres locaux seront représentés auprès des principaux acteurs et décideurs de l’industrie forestière, ce qui permettra un aménagement durable et une meilleure connaissance du
potentiel du territoire, au profit des propriétaires.
De plus, divers services sont offerts aux membres du secteur agroforestier, notamment au niveau de la formation. La Coop facilitera l’accès aux différents programmes gouvernementaux en agroforesterie, en plus d’orchestrer l’achat et la vente de bois, d’équipements et de machinerie. Des services d’analyse de sol, de martelage et de foresterie urbaine sont aussi disponibles.
Bénéfique pour la région
La création du secteur agroforestier apportera des avantages concrets dans la région. L’un des objectifs à moyen terme est l’implantation d’une usine de transformation qui stimulerait la création d’emploi et le développement économique en Montérégie-Ouest. « Notre capacité à approvisionner cette usine en bois provenant de forêt privée est un point critique à la réalisation de ce projet », explique Alain Dubuc.
Au niveau de l’environnement, des coupes sélectives et intelligentes contribuent au développement durable d’un territoire. Elles servent entre autre à la création et au maintien d’un écosystème sain.
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